- Tony Parker
- Photo : Catherine Steenkeste/FFBB
Surprise à Coubertin avec la présence de l’équipe de France de rugby victorieuse de l’Angleterre la veille pour ce France - Russie qui constituait la finale de ce tournoi de Paris. Claude Bergeaud choisissait de présenter le même cinq de départ que la veille face aux Tchèques, le cinq annoncé depuis plusieurs mois et qui devrait être la base lors du prochain championnat d’Europe : Parker - Gomis - Diaw - Piétrus - Weis. Portée par sa traction arrière Parker - Gomis auteur des 17 premiers points de sa formation et très adroite derrière la ligne des 6,25 m, la France démarrait cette rencontre sur les chapeaux de roue et prenait rapidement 15 pts d’avance (17-2) grâce à un jeu spectaculaire à l’image d’un superbe alley oop avec Florent Piétrus à la conclusion. Durant de longues minutes, seul JR Holden parvenait à percer le filet pour les Russes face à la défense très intense des locaux. Les Russes passaient rapidement en défense de zone en fin de premier QT mais cela ne ralentissait pas les Français toujours aussi adroits qui pouvaient ainsi compter sur une avance de 19 pts au terme des 10 premières minutes (28-9).
Durant le 2ème QT, les Français ne ralentissaient pas le rythme. Les remplaçants tricolores faisaient même augmenter l’écart au tableau d’affichage. Ferchaud tenait ainsi bon son ticket pour l’Espagne en inscrivant 3 paniers primés à cheval sur les 2 premiers quart-temps même si Michel Morandais ne manquait également pas sa première tentative lointaine. Dominateurs aux rebonds (27 à 16), très adroits (avec un superbe 9 sur 15 à 3 pts), les Bleus déroulaient en attaque tout en étant toujours aussi appliqués en défense, bien plus que la veille face aux Tchèques. L’écart grandissait naturellement et à la pause, les Français comptaient ainsi la bagatelle de 32 pts d’avance (53-21). L’ensemble des Bleus participaient ainsi à la fête, Bergeaud offrant quelques minutes à Sangaré et Badiane.
- Michel Morandais
- Photo : Catherine Steenkeste/FFBB
Au retour des vestiaires, l’équipe de France semble moins concentrée ce qui permet aux Russes de leur infliger un 6-0 pour démarrer ce 3ème QT. Moins appliqués en défense, les Français laissent ainsi les joueurs de David Blatt développer leur jeu. Mais l’écart reste néanmoins conséquent en faveur des Bleus. Ces derniers retrouvent rapidement leur adresse à l’image de Cédric Ferchaud toujours aussi efficace aux tirs primés avec 2 réussites consécutives dans ce 3ème QT. La star russe Andrei Kirilenko profite de la baisse d’intensité défensive des Tricolores pour se mettre en évidence gratifiant le public parisien de jolis mouvements. Diaw, de son côté, démontre toute sa polyvalence en apportant dans l’ensemble des catégories statistiques. Les Bleus terminent ainsi ce 3ème QT avec un matelas plus que confortable de 30 unités (70-40).
L’équipe de France n’avait ainsi plus qu’à dérouler durant la dernière période. Un homme se mettait particulièrement en évidence pour les Bleus, l’arrière Michel Morandais. Très décevant lors du tournoi de Strasbourg notamment, Morandais inscrivait 3 tirs primés durant ce dernier QT et un joli dunk en contre-attaque. De quoi compliquer le choix de Claude Bergeaud qui doit annoncer en fin d’après-midi la composition finale de l’équipe de France qui participera au championnat d’Europe en Espagne. Au buzzer final, l’écart se montait ainsi à +36 en faveur des Tricolores : 92-56. La France pouvait quitter Paris avec la satisfaction du devoir accompli.