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Appart City Cup : Monaco ne défendra pas son titre

samedi 9 septembre 2017

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Johan Passave-Ducteil face à Georgi Joseph
Crédit : Appart City Cup

Rendez-vous désormais incontournable de la présaison de la ProA, l’Appart City Cup, sans la présence de Tony Parker mais avec celle de Rudy Gobert, avait reconvoqué pour cette édition 2017 le vainqueur sortant, l’AS Monaco. Dans la deuxième demi-finale franco-française, la Roca Team affrontait la JSF Nanterre. Auparavant, une version hybride des effectifs de Barcelone et Valence s’étaient affrontés (69-63 pour Barcelone).

Bien que proche de la reprise, cet affrontement sentait bon le rodage, plusieurs équipes de ProA étant concernées soit par l’Euro, soit des arrivées tardives de joueurs US ou encore en attente de fins de contrat imminentes dans des championnats exotiques.

Au contraire de la Leaders Cup, dont il est double tenant, Monaco ne fera pas le doublé ici à l’ACC, dominé par une équipe nanterrienne privée d’Erik Murphy, cependant éliminé par la Squadra Azzura cet après-midi à l’euro. Si le match s’est disputé sur un rythme enjoué, avec de nombreuses possessions (ce qui est souvent le cas face à la formation francilienne connue pour être particulièrement joueuse), la performance des hommes de Mitrovic interpelle.

Il manquait aussi bien sûr Fofana, blessé, lui qui est autant aérien et vertical que Kikanovic garde les pieds dans le béton et est efficace près du cercle. Mais le recrutement, sur quasiment tous les postes, semble avoir fait baisser d’un cran le niveau du millésime 2017/18. Aaron Craft et Dru Joyce sont peut-être complémentaires, mais ils auront du mal à faire oublier Dee Bost et Zack Wright. Gerald Robinson est un slasher de talent mais il aura souffert de la comparaison avec son prédécesseur Jamal Shuler, auteur de 23pts ce soir, et grand artisan du retour des siens par la grâce d’un coup de chaud dont il a le secret ; Enfin, Chris Evans, à l’essai et récemment confirmé pour la saison, est très esseulé sur son registre de 4/3 (on se rappelle de Nick Caner-Medley). Bref, à revoir, après tout les rouges n’auront fini qu’à 5pts de Nanterre, d’autant plus que les 3 fautes techniques (1 pour le banc très nerveux, 2 pour l’habitué Zvezdan Mitrovic) auront fini par peser dans la balance.

Nanterre aura de son côté confirmé ce que certains de ses matches amicaux annonçaient. Une philosophie de jeu inchangée (de la course et du tir extérieur), une boulimie de tirs à 3pts qu’il faudra surveiller (27 contre 24 tirs à 2pts), mais malgré tout une bonne tenue de son rebond. Des nouveaux visages, il y en a aussi côté JSF, avec des interrogations, également. Terran Petteway , qui certes vient d’arriver, aura commencé par être très inquiétant pour finir avec la meilleure évaluation du match (15pts 7rebds 5 passes). S’il est difficile d’imaginer comment cette équipe pourra aller loin avec un intérieur et demi (Aminu a apporté 15pts 11 rebds en 23 min mais Passave a joué seulement 8 min), il faudra la revoir au complet (avec Murphy et Nic Moore).

Malgré son démarrage diesel (24-12 pour Monaco au bout de 10 minutes), Nanterre a gagné le droit d’affronter Barcelone demain en finale du tournoi, dans une affiche qui lui rappellera de bons souvenirs. En 2013, la campagne d’Euroleague avait été marqué d’un immense exploit Nanterrien, la victoire en novembre des hommes de Donnadieu sur le parquet des catalans. L’ogre barcelonais était cependant plus intimidant à la fin de l’automne qu’il ne devrait l’être demain.