Chalon/Saône 66-76 Roanne
Alors qu’on pouvait s’attendre à un match offensif, c’est en défense que Roanne a fait la différence comme lors des quarts de finale face à Cholet. Les joueurs de Jean-Denys Choulet viraient en tête après le 1er quart-temps sur le score de 17 à 20. Visiblement fatigués par leurs 3 rencontres disputées face au Mans la semaine dernière, les Chalonnais ne trouvaient pas la solution face à la défense roannaise lors du 2ème quart-temps. En attaque, la Chorale s’en remettait quant à elle à son traditionnel trio américain Spencer (23 pts et 7 rbs) - Harper (10 pts, 8 rbs et 5 pds) - Salyers (14 pts et 4 rbs) mais aussi à un épatant Pape Badiane (16 pts et 7 rbs) pour créer le trou avant de rejoindre les vestiaires (32-42). La 2ème mi-temps voyait les Roannais conserver leur avance malgré les efforts de John Best (15 pts et 5 rbs) et les bonnes sorties du banc de Marcellus Sommerville (14 pts et 5 rbs en 17 min) et de Xavier Corosine (13 pts et 3 sur 4 à 3 pts). Mais les extérieurs titulaires Everett (7 pts à 28,6 %), Diarra (6 pts à 18,2 %) et Guice (3 pts à 20 %) passaient à travers de cette rencontre et Chalon devait donc laisser la victoire aux visiteurs roannais.
Adecco ASVEL 78-87 Nancy
La rencontre démarrait sur des bases défensives, l’ASVEL passant en tête après 10 minutes sur le score de 17 à 13. Dominateurs aux rebonds (37 à 27) grâce notamment à Maxime Zianveni (18 pts et 8 rbs) et à un Victor Samnick efficace en sortie de banc (10 pts et 6 rbs en 17 min), les Nancéiens recollaient au score lors du 2ème quart-temps (35-35 à la pause). La 2ème mi-temps voyait les attaques prendre le pas sur les défenses. Amara Sy (21 pts et 6 rbs) et Chevon Troutman (13 pts et 9 rbs) montraient la voie pour l’ASVEL mais aucune équipe ne parvenait à prendre d’avantage (62-63 après 30 minutes). La différence allait donc être faite dans la dernière période. L’attaque lorraine ne baissait pas de rythme et la paire de meneurs Milisavljevic (15 pts, 4 pds et 3 sur 3 à 3 pts) - Green (11 pts et 3 sur 5 à 3 pts) se montrait intraitable dans les tirs primés. La formation de Jean-Luc Monschau créait un écart et parvenait ainsi à s’imposer à l’Astroballe pour mettre clairement la pression sur l’ASVEL qui devra l’emporter à 2 reprises à Gentilly pour rejoindre la finale.