samedi 12 octobre
  • Facebook
  • Twitter
Accueil > News > Pro A > Pro A : Paris Levallois, l’an 3 : le redécollage ?

Pro A : Paris Levallois, l’an 3 : le redécollage ?

mercredi 30 septembre 2009, par Jérôme Garnier

Trois ans après sa création, deux ans après son "crash", c’est un tout nouveau Paris Levallois qui revient dans l’élite du basket français.

Une naissance dans la souffrance

La fusion du Paris Basket Racing (PBR) et du Levallois Sporting Club Basket (LSCB) a donné lieu à ce qui devait être un grand club, une place forte du basket français. A l’époque on disait Tony Parker et Jordi Bertomeu très intéressés par ce "mariage". Un budget ambitieux, un coach expérimenté (Elias Zouros) et une équipe qui a "de la gueule" : Golemac, Gray, Torbert, Horner et Milisavljevic. Le bilan ? Une relégation, trois coachs (Zouros, Stewart puis Dupraz) et un public qui ne se retrouve pas dans cette nouvelle entité.

Autant dire que la descente en Pro B n’augurait pas forcément des jours meilleurs. Le Paris Levallois, PL pour les intimes, a pourtant réussi son pari en misant sur des joueurs expérimentés comme Ball, Karangwa ou Elliott sans oublier les deux fidèles : Aka et Jean-Baptiste-Adolphe. En l’espace d’un peu plus d’une saison, Jean-Marc Dupraz à réussi à façonner son équipe à son image. Le résultat prime devant le spectacle, le collectif passe avant tout et l’humilité est la valeur première. En renouvelant sa confiance à sept de ses joueurs, en renonçant aux annonces sonnantes et trébuchantes et aux objectifs clamés haut et fort, Jean-Marc Dupraz innove au sein d’un club habitué à détonner dans l’univers de la Pro A.

Une image à redorer

A l’image de son coach, le club dans son ensemble cherche donc la voie de l’humilité. Après l’intermède Essar Gabriel, c’est Francis Flamme qui a pris la présidence. Gestionnaire dans l’âme, l’ancien international français a permis au club de retrouver une santé financière pour un club qui n’avait pas souffert de la descente que sur le plan sportif.

Un mariage consommé et un retour en Pro A qui peut augurer de bonnes choses pour le club. Un club conscient que son image est à retravailler, les dégâts des opérations "l’an 1 : le décollage" et les atermoiements sur le terrain ont brouillé les cartes. Surfant sur la dynamique de l’an dernier, Paris réussira t-il son pari sportif ? Du côté de son service Marketing, plusieurs modifications ont eu lieu afin de pouvoir aider le club dans son programme.

Un public à séduire

Du temps du feu PBR, les licenciés se sont comptés jusqu’à 300 ! Du côté de Levallois, la moyenne s’établissait plutôt autour de 100. 300+100 = 400 ? Sauf que le basket n’est pas une science exacte et que l’année dernière en Pro B ce sont... 23 licenciés qui étaient répertoriés. D’où le lancement d’une campagne d’abonnement à des tarifs agressifs (75 euros) et un slogan simple : "Une saison CAPITALE, des prix minuscules." Là où le PL essaie d’apporter un angle différent c’est en accompagnant cette action d’une vidéo montrant Michel JBA.

Si les ambitions du club semblent mesurées (on parle d’un objectif 100 !), le responsable communication du club l’explique de la manière suivante : "Nous partons de très loin ! L’objectif des 100 pour une agglomération comme l’Ile de France peut paraître ridicule mais nous n’en avions pas 25 l’an dernier donc si nous arrivons à 100 cette saison, nous serons vraiment très, très heureux."

Dans le rang des actions commerciales du club, à noter que David Vengerder (ex-TPS) rejoint l’équipe Marketing et animera chaque semaine sur le groupe Facebook du club et sur le site www.parislevallois.com l’émission : PL News qui parlera de l’actualité du club. Une émission qui sera mis en ligne chaque lundi par le club. A noter que la première émission permettait de voir une interview de Jean-Marc Dupraz.

Les équipes Marketing du club ont aussi quelques petits films originaux sous le coude, qu’ils distilleront tout au long de la saison. Ils préparent aussi quelques petites surprises pour les matchs amicaux : "Tout n’est pas encore prêt mais nous espérons que, pour la réception de Nancy, nous serons à même de proposer un spectacle digne d’un match de gala." Comme quoi, même si le club a pris la voie de l’humilité, il n’a pas renoncer à retrouver un public plus large que celui des seuls "spécialistes".

Alors que les équipes de Pro A sont dans les starting-blocks, Paris Levallois se prépare à recevoir Gravelines-Dunkerque samedi à Coubertin (Paris) pour ce qui sera un retour très attendu.