vendredi 19 avril
  • Facebook
  • Twitter
Accueil > News > Europe > Euroligue > Final Four Paris’10 : La finale attendue aura bien lieu !

Final Four Paris’10 : La finale attendue aura bien lieu !

vendredi 7 mai 2010, par Christophe Blandin

L’Olympiakos aura dû lutter 45 minutes pour venir à bout du Partizan de Belgrade mais est finalement parvenu à l’emporter sur le score de 80 à 83 et rejoint ainsi le FC Barcelone en finale de cette édition 2010 de l’Euroligue. Dans une ambiance sans commune mesure avec la première demi-finale, les Serbes, véritables surprises de ce Final Four, auront fait mieux que résister et auront largement semé le doute au sein des supporters grecs. Les Grecs auront su garder leur sang froid et pu compter sur leur rotation pour se sortir de ce traquenard. La finale s’annonce bouillante dimanche soir !

Les Grecs ont peut-être une grosse dette à rembourser et pas mal d’économies à faire. Mais une chose est certaine : ce n’est pas leur voix qu’ils vont économiser ce soir. Plus de 40 minutes avant le début de la 2ème demi-finale Olympiakos - Partizan, les chants résonnent déjà dans Bercy. Même si les supporters sont venus en moins grand nombre de Belgrade, le soutien à leurs troupes est également impressionnant. Les 2 kops, dont on connaît l’antagonisme, se répondent ainsi tour à tour. Une petite échauffourée intervient néanmoins entre des supporters grecs juste derrière la tribune de presse à 10 minutes du début de la rencontre obligeant la sécurité à intervenir rapidement.

Le début de match est totalement à l’avantage du Partizan qui insiste à l’intérieur avec Roberts et Maric. Ce dernier conclue une contre-attaque sur un dunk : 10-2 pour les Serbes ce qui oblige Yannakis à prendre son premier temps-mort après 4 minutes de jeu. Avec l’entrée en jeu de Papaloukas, le jeu offensif de la formation grecque se met petit à petit en place. Sofo fait parler sa puissance dans la raquette et Papaloukas sa science du jeu pour inscrire des lay-up près du cercle. Le Partizan n’arrive plus à trouver des solutions intérieures et s’en remet à son adresse extérieure avec McCalebb qui inscrit le premier panier primé du match. Teodosic lui répond quelques instants plus tard pour permettre aux Grecs de revenir à 2 longueurs au terme du 1er quart-temps : 17-15.

Un 2ème quart-tmps plus défensif... Après 5 minutes de jeu, Bourousis inscrit un shoot à 6,25 m pour égaliser à 22 partout. Bozic fait de même pour le Partizan mais Papaloukas signe 5 pts consécutifs pour donner le premier avantage du match à l’Olympiakos : 25-26. Les Grecs poursuivent sur leur lancée offensive avec Teodosic qui score le 3ème panier primé de sa formation et porte ainsi l’avantage des siens à +5. Un écart préservé à la pause : 28-33. L’équipe de coach Yannakis a fait parler sa défense en limitant l’équipe serbe à 11 petits points dans le 2ème quart-temps et en parvenant à mieux contrôler son rebond.

Au retour des vestiaires, Belgrade tente bien de revenir mais ne parvient pas à revenir à hauteur de l’Olympiakos dont la défense se montre toujours aussi peu permissive. Linas Kleiza se montre percutant en attaque et alimente la marque pour la formation grecque. En face, c’est le jeune tchèque Jan Vesely qui assure le scoring, bien relayé ensuite par le puissant pivot australien Aleks Maric. Le combat est physique et l’écart oscille ainsi entre +2 et +7 en faveur des Reds. Le Partizan, dont la présence dans ce Final Four est une vraie et agréable surprise, fait mieux que résister mais ne parvient pas à faire vaciller le géant Olympiakos promis à la finale où l’attend le Barça. C’est tout du moins ce qu’on se dit au cours de ce 3ème quart-temps. Mais un dunk de McCalebb, un tir primé de Kecman et un puissant dunk du solide Maric plus tard, voici le Partizan revenu à hauteur de son adversaire après 30 minutes : 52-52. L’effectif de Dusko Vujosevic n’a pas fini de nous surprendre !

Et le début du 4ème quart-temps vient rapidement le confirmer. Avec Maric dominateur des 2 côtés du terrain et la petite bombe McCalebb qui inscrit 5 pts consécutifs, le Partizan reprend l’avantage au tableau d’affichage (60-54). Il reste 6 minutes à jouer et Yannakis prend un temps-mort pour apporter des solutions et combler ce retard. Chose presque faite une minute plus tard (60-59) grâce notamment à la vista de Papaloukas. L’Olympiakos manque des occasions de repasser devant en se montrant maladroit à longue distance à l’image de Linas Kleiza auteur d’un air ball à 6,25 m. C’est sur un lay up de Josh Childress, décisif dans ce 4ème quart-temps, que les Grecs reprennent le contrôle du match (62-63) alors qu’il reste encore 2 minutes à jouer. Teodosic ajoute 2 points sur lancers-francs. Le Partizan égalise à 65 partout sur un panier primé du shooteur Kecman. Sur la possession suivante, Teodosic ne trouve pas la cible. La formation serbe récupère la balle et McCalebb file inscrire un lay-up : 67-65 pour le Partizan et 7 secondes à jouer. Le Partizan est proche de l’exploit ! La balle arrive dans les mains de Teodosic qui déclenche son tir à 7 mètres, c’est un air ball qui s’annonce mais Childress reprend la balle en vol et la dépose dans le cercle. Egalité parfaite (67-67) et 3 secondes à jouer. McCalebb échoue finalement à 3 pts sur le buzzer : prolongation !

Childress lance l’overtime avec 2 lancers-francs. Kecman commet sa 5ème faute et l’Olympiakos en profite pour prendre 5 longueurs d’avance (70-75) grâce aux points de Childress et de Kleiza. Mais une nouvelle fois, le Partizan prouve qu’il n’est pas mort. Avec McCalebb et l’épatant Vesely, les Serbes reviennent à portée des Grecs : 75-77. Le Pirée fait alors preuve de maladresse mais Bourousis récupère 3 rebonds offensifs consécutifs puis ne tremble pas sur la ligne des lancers (75-79). Bozic réduit l’écart à une petite unité avec une nouvelle réussite à 3 pts mais Teodosic imite son pivot et inscrit ses 2 lancers-francs (78-81 et 7 secondes à jouer). Les Reds font alors faute sur Bozic qui réalise à son tour un 2 sur 2 sur la ligne de réparation (80-81 et 6 secondes restantes). Une nouvelle fois, Teodosic fait preuve de sang froid sur la ligne. Sur la dernière possession, Bozic se retrouve avec une position ouverte à 8 mètres mais son tir vient échouer sur le cercle. Score final : 80-83.