Malheureux lors de ses premières tentatives, Anthnoy Parker ouvre son compteur de points après 3 minutes de jeu. Un premier trois points, puis un autre et un troisième. 19 points à la mi-temps. Le "meilleur des meilleurs" selon Pini Gherson a montré à tout le monde qui serait le MVP 2006 et pourquoi. Du côté basque, seuls Luis Scola et Travis Hansen sortent la tête de l’eau par séquence. Mais Vitoria n’a jamais semblé pouvoir rattraper le Maccabi, tant la pression défensive et la maîtrise du jeu des israéliens était forte.
L’arrêt de mort des hommes de Perasovic est signé au milieu du troisième quart temps. Maceo Baston, déjà monstrueux dans la raquette, marque deux fois à trois points. On revit la finale, Maccabi-Bologne en 2004. Les israéliens font ce qu’ils veulent sur le terrain, le panier fait 3 mètres de diamètre alors que pour Vitoria, les shoots les plus simples deviennent une épreuve insurmontable.
La pression défensive et la concentration appliquée lors des trois premiers quart temps n’est plus de mise dans le 4e. Le résultat final est logique et incontestable. Coach Perasovic tente d’expliquer cette débâcle du mieux qu’il peut : "Ils ont été supérieurs physiquement, ils ont joué très très dur. C’est dommage, mais vous savez la saison n’est pas finie." Pini Gerhon est pas beaucoup plus causant : "Vous savez, j’ai l’habitude d’avoir ce sentiment, c’est ma 5ème finale. J’espère que nous serons aussi appliqués en défense et en attaque dimanche. Je tiens à dire que pour moi le MVP 2006 est déjà désigné. Anthony Parker est une personne absolument formidable, c’est grâce à lui qu’il y avait 10000 personnes derrière nous pendant tout le match et tout au long de l’année."