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NBA : Où va Nicolas Batum ?

vendredi 5 décembre 2008, par patnba

Les journalistes vont vite en besogne. Comme d’habitude d’ailleurs. Récemment, Nicolas Batum avait marqué 15 points et il avait fait l’actualité dans L’Equipe. Mais la réalité l’a vite rattrapé. Hier soir, face à Washington, une des équipes faibles de la conférence Est, il a joué (peu) comme d’habitude à peu près 15 minutes pour 0 pt et c’est tout.

Portland qui l’avait drafté en assez bonne position s’est probablement trompé sur son cas. En tout cas, choisir un joueur qui n’a fait ses preuves qu’en championnat de France, c’est un peu léger. Au Mans, d’ailleurs, il était loin d’être régulier. En Euroligue, pareil, il pétait souvent les plombs dans des matches où Le Mans perdait souvent de peu à domicile et où il fallait avoir des joueurs totalement sous contrôle. Ce qui n’est pas le cas de Batum qui prenait des tirs à trois points intempestifs, qui perdait des ballons aux moments décisifs, qui jouait perso alors qu’il fallait assurer collectivement. Un joueur, bien sûr, qui a de grosses qualités physiques. Mais qui n’est pas encore assez mature. Comme peut l’être un Tony Parker ou un Boris Diaw (bien que ce dernier perde du temps de jeu en ce moment), les vraies références françaises en NBA.

Rudy Fernandez, le vrai renfort

Par contre, là où les Blazers ne se sont pas trompés, c’est sur le cas de Rudy Fernandez. Un joueur aguerri aux joutes de l’Euroligue. Cet été, il faisait partie de l’équipe espagnole finaliste face à la dream team de Kobe Bryant où il a très bien tiré son épingle du jeu. Ces derniers ont échoué pour la médaille d’or, mais tout près au niveau du score.

Donc, pour les Blazers, c’est un joueur qui sort du banc et qui enquille près de 12 points par match à 43%. Très bien pour un rookie. Je ne pense pas que Batum en soit là à la fin de son année.

D’ailleurs, avec le resserrement des valeurs, beaucoup de bons joueurs européens, à l’instar de Rudy Fernandez, s’imposeraient maintenant en NBA. Les Américains l’ont bien compris d’ailleurs.