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Les Brooklyn Nets déroulent à Londres

vendredi 17 janvier 2014, par Aurélien Hipp

Cette année encore, la NBA avait choisi de délocaliser un match de saison NBA en Europe, dans la magnifique O2 Arena de North Greenwich. Elle ne risquait pas de le faire à Paris (y’a pas de salle) et ne veut pas le faire de suite, le POPB étant en travaux. Avec moins de soucis d’organisation qu’à Mexico City, la NBA aura offert le spectacle d’individualités qui commencent à trouver leur rythme de croisière (les Nets) à défaut d’une rencontre d’un niveau énorme et pleine de suspense. Ravis d’être venus, les Nets repartent avec une victoire facile et un match référence en attaque, gagné 127-110 face à Atlanta.

Ce qui est certain, c ‘est que la NBA ça fonctionne mieux chez les British que l’Euroleague. Oubliée la tristounette finale 2013 devant une salle moitié invitée, moitié vide. Cette fois c’est plein, et l’affiche y est pour quelque chose. Enfin une équipe, surtout. Garnett, Pierce, Terry et consorts, c’est un peu mieux que les récents Toronto-Detroit délocalisés ici. Même si l’horaire et l’endroit empêcheront toujours la tenue d’une vraie grosse rencontre ici. Il était en effet 11 heures du matin à LA au moment du coup d’envoi, pas sûr que les chaines nationales US apprécient.

Le hasard ayant bien fait les choses, il valait mieux voir Brooklyn maintenant qu’il y a un mois. Toujours nantie d’un bilan négatif, la franchise new-yorkaise devrait doucement retrouver les sommets de la conférence Est, certes plutôt très accessibles par les temps qui courent. Il y a trop de talent pour que ça ne finisse pas par fonctionner.

Du talent, Joe Johnson en possède un sacré paquet, bien qu’on lui ait souvent reproché de ne pas le montrer en fin de match. On ne pourra pas lui reprocher son exceptionnelle 1ere mi-temps, 26pts à 10/13 dont 5 tirs primés. Il fallait bien cela pour compenser la faillite initiale de Pierce (0/5 puis 4/11), ce dernier ayant fini par se rassurer près du cercle pour alimenter son compteur perso. Garnett aura lui fait un match solide, comme il a produit des centaines depuis qu’il est dans la ligue (12 pts 3rebds en 18 minutes)

Côté Atlanta, la marque est plus répartie mais le roster des Hawks manque clairement de répondant. Korver, dont la bâche sur Pierce restera comme son seul fait d’armes du match (1/9 aux tirs…mais il aura inscrit son 3pts sur le dernier tir, prolongeant encore sa série), n’apporte pas grand chose et il faut compter sur Millsap, Lou Williams , ou encore Sheldon Mack pour réagir. Mais sans jamais, jamais recoller.

Globalement largués du début à la fin, les Hawks n’auront pas existé. On se rend compte que le temps passe quand Elton Brand n’est plus du tout la priorité offensive, et qu’un gamin allemand né en 93 a 20 minutes du temps de jeu dans une équipe correcte.

Dédiée aux remplaçants (ce qui a permis à Shelvin Mack, ou encore Mike Scott de s’exprimer avec chacun 17pts), la seconde mi-temps aura vu Brooklyn naviguer entre 20 et 30 pts d’avance,les joueurs de Kidd se régalant dans cette orgie offensive en finissant par inscrire plus de 120pts. Joe Johnson se sera contenté de 2 tirs en seconde mi-temps, finissant à 29pts au total. Il aura laissé la vedette à Andrey Blatche (20pts 14rebds 6 passes), comme un poisson dans l’eau dans une rencontre aussi débridée.

De plus en plus dépourvu d’intérêt sur le terrain au fur et à mesure que le chrono tournait, le match finissait de se jouer dans les tribunes, l’écran géant faisant apparaître toutes les stars qui passaient par là, de Paul McCartney jusqu’à des joueurs d’Arsenal et de Tottenham venus en voisins. Au vu des réactions des fans, on comprend vite que l’intermède n’a duré que le temps d’un match. Dès samedi, le foot reprend ses droits. Quant aux joueurs NBA qui avaient traversé l’Atlantique, c’est lundi qu’ils rechausseront leurs speakers, sur la terre de l’Oncle Sam.