Pro B : Le premier bilan

1- Reims (10-1) : Un seul faux pas en onze rencontres et les Rémois font d’ores et déjà figures de grandissimes favoris pour la montée directe. Avec un intérimaire de qualité (Mike Jones), un pivot dominateur (TJ Lux), un espoir français qui « explose » à cet échelon (Bardet) ainsi qu’un solide collectif, la troupe de Francis Charneux est au rendez-vous.

2- Rueil (8-3) : Avec un groupe de 8 joueurs capables de venir apporter réellement sa pierre à l’édifice, Rueil possède les moyens de ses ambitions. Pourtant les récentes défaites, concédées face à Besançon et surtout à domicile face à Antibes, ne sont pas rassurantes. Côté confirmations, les deux américains de service (Doyal et Kirksay) ne nous déçoivent pas.

3- Clermont (8-3) : La révélation de l’année. En prônant un esprit défensif redoutable, les hommes de Toupane ont littéralement surpris, puis confirmé toutes les qualités largement entrevues en Nationale 1. Sans véritable individualité offensive, cette équipe n’a qu’un leader : le collectif. David Melody continue de nous surprendre...

4- Besançon (7-4) : Avec un groupe taillé pour la montée, Besançon limite la casse dans un championnat où budget n’est pas synonyme de victoires. Preston Shumpert (en photo) est désigné comme le leader offensif (21.5 pts) d’un collectif où 8 joueurs sont au dessus de 7 pts de moyenne. Mais avec la meilleure défense du championnat les bisontins sont sur de bonnes bases.

5- Mulhouse (7-4) : Une place logique lorsqu’on sait que Mulhouse est la seule équipe à avoir compté sur tout son effectif tout au long des onze premiers matchs. Epargnée par les blessures et par les mauvais choix, cette formation s’appuie sur un groupe classique en Pro B constitué autour de deux bons américains (Adell et Robisch).

6- St Quentin (6-5) : Sans surprise, St Quentin est présent dans le bon groupe. Seuls quelques faux pas (à Nantes notamment) marquent une certaine inconstance qui pourrait coûter cher en fin de saison. Cependant en choisissant l’excellent Mike Jones (pigiste de luxe à Reims), St Quentin s’est armé d’une paire US de bon calibre (avec Yohance Nicholas). Et comme Alex Sturm est de retour aux côtés des Barbitch, Valis et autres Pons, l’année 2003 devrait être tranquille.

7- Antibes (6-5) : Les ex-pensionnaires de Pro A ne se portent pas si mal. Après un été houleux et plein d’incertitudes, le démarrage fut naturellement plus long. Heureusement Monsieur Ostrowski est toujours là et son statut de futur MVP français (23 pts, 9 reb, 3 asst) nous rappelle qu’avec lui, une équipe même de Pro B, n’est pas à condamner trop vite...

8- Chalons en Champagne (5-6) : Malgré une présence dans le top 8, on pouvait attendre un meilleur départ de cette équipe qui possède l’avantage de repartir avec un groupe qui a fini fort la saison passée. Anthony Stanford reste cependant le baromètre de cette équipe et ses performances influent parfois trop sur le résultat final.

9- Brest (5-6) : Après une saison 2001-2002 mouvementée voire chaotique, Brest semble s’être refait une santé. Et en optant pour deux américains efficaces (malgré un Demetrius Cherry faiblard et coupé après 5 matchs) et un groupe français revanchard, cette équipe fait office de belle surprise... La récente victoire face à Clermont étant là pour le justifier au besoin.

10- Beauvais (5-6) : Avec un trio majeur Arceneaux-Moss-Gretouche, Beauvais possède la clef du succès. Le maintien semble acquis, mais les play-offs seront durs à accrocher surtout si la défense ne se durcit pas.

11- St Etienne (4-7) : Capables du meilleur comme du pire, les Stéphanois possèdent cependant un effectif de qualité. Antwon Hall, nouveau venu, confirme au passage qu’il est toujours un des tous bons de Pro B. George Phillips est égal à lui-même, Martin est une belle surprise et on se dit finalement qu’il ne manque pas grand chose aux troupes de Franck Le Goff pour rejoindre les play-offs.

12- Golbey Epinal (4-7) : Pas vraiment attendu à cette place, Epinal joue d’irrégularités. Jean-Philippe Tailleman et Mourad Boughedir sont toujours au four et au moulin, Chris Moss assure sa part du boulot, le groupe est malgré tout solide et les Spinaliens devraient remonter vers le top 8.

13- Evreux (4-7) : Décevant ! Comment un favori annoncé est-il si vite arrivé dans la zone rouge ? Equipe déséquilibrée ? Les questions ne manquent pas. Les blessures de Register ou d’Atkinson ne peuvent pas tout expliquer tant Evreux s’est donné les moyens de réintégrer le groupe des favoris. En vain... Même les arrivées de Jean-Marc Kraidy et de Schea Cotton n’ont pas réussi jusqu’à présent à inverser la tendance. A quand une réaction ?

14- Orléans (3-8) : Sans Dametri Hill, l’Entente Orléanaise 45 n’est pas la même équipe... Pourtant les récentes arrivées de Kevin Houston et de Dragan Stipanovic semblent enfin payantes et le retour du puissant Dametri à la mi-janvier pourrait relancer les Orléanais. Simon Darnauzan a franchi le cap N1-Pro B mais ses coéquipiers ont plus de mal... Du mouvement au mercato ?

15- Maurienne (3-8) : Maurienne se bat avec ses armes et avouons qu’ils ne déméritent pas. Les deux ricains font le job (15 pts de moy), Toto N’Kote est une des satisfactions françaises de la saison (l’année passée il évoluait en Nationale 2) mais les Savoyards ont bien du mal à trouver la bonne carburation en attaque (dernière attaque de Pro B).

16- Nantes (3-8) : Derniers mais avec un cinq majeur de qualité, les Nantais paie le tribu d’un banc limité. Après la blessure de Pardon et l’intérim raté de Hatcher, Thierry Chevrier a porté son choix sur le rookie Cordell Henry. Pourtant avec un secteur intérieur qui souffre, l’arrivée d’un intérieur US pourrait être la solution... A noter que Stevanovic est toujours un des meilleurs Bosman de Pro B (16 pts).

Enfin, je tenais personnellement vous souhaiter à tous de bonnes fêtes de fin d’année...