"Nous allons nous rendre à Marseille dans un mois. Mais il n’y a rien de fait. Car les obstacles sont tout autant politiques que sportifs. Notamment par rapport au nom de la future nouvelle franchise", a expliqué M. Mainini.
"A Marseille, si le projet ne se rattache pas à l’OM (le club de football en L1), il n’est pas viable. Et pour l’instant, les dirigeants du club de football ont d’autres problèmes à gérer", a poursuivi le président de la FFBB.
Rien n’est acquis non plus pour Nantes, "Compte tenu, par exemple, des difficultés que l’Hermine (club de basket-ball actuel de Nantes) rencontre en ProB. On ne va pas les lancer d’un coup de baguette magique, dans le championnat plus élevé", a ajouté le dirigeant.
Pour monter des franchises -"ce qui générera de grands changements en terme de fonctionnement"- la Fédération et la la Ligue nationale de basket-ball (LNB) pourraient s’associer à de "gros partenaires qui montrent leur intérêt pour notre sport", a souligné M. Mainini.
S’il ne parle que de "rumeurs", Jean-Luc Salle, directeur régional du Grand Ouest de la Compagnie Générale des Eaux reconnaît toutefois "prendre le dossier à bras le corps". Cette société est déjà partenaire principal de l’Hermine.
"Avec l’Hermine en ProB, les retombées ne sont pas à la hauteur de nos investissements (200.000 euros pour cette saison, selon le club), or la ProA est nettement plus attractive", a souligné M. Salle, également interrogé par un correspondant de l’AFP. "Surtout que Nantes a les moyens économiques et sportifs de monter un grand club. Le contexte est favorable pour monter un tel projet", a conclu le directeur régional.
Source : AFP