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Pro A : Le HTV coule à Levallois

dimanche 6 décembre 2009, par Aurélien Hipp

Après avoir perdu contre Vichy et à Rouen, le PL a offert une superbe réaction à son public moins clairsemé qu’à l’accoutumée en battant de 26pts une équipe varoise qui n’y était plus en seconde mi-temps. Elle devra se resaisir pour valider son ticket "SDA" pour Villeurbanne en février, tandis que Paris trouve dans cette victoire une bonne dose de confiance avant de se rendre à Cholet.

L’écart entre les deux formations n’est certainement pas aussi important que le montrent les 26pts d’écart enregistrés hier soir du côté de Levallois-Perret. Après avoir gagné à Orléans, concassé Strasbourg en Alsace, et battu Nancy, le HTV a enregistré une cuisante défaite sur le parquet francilien, qui conduira sans aucun doute Alain Weisz à se poser de nombreuses questions. Ce dernier doit en effet regretter les 2 "trous noirs" qu’a connus son équipe, au début du 3e quart-temps puis en toute fin de match. Une partie finalement "lâchée" par ses hommes qui n’auront pas eu la force mentale de contenir les assauts de Ball et Hamilton lors d’un quatrième quart temps qui laissera une impression de malaise dans le camp varois.

Quant à lui, le PL a superbement réagi après avoir pris le bouillon contre Vichy à Coubertin (et ce fameux 0-26 encaissé à cheval sur 2 quart-temps) et permis à Rouen de décrocher sa première victoire. Mieux, le PL a fait un match plein d’autorité, avec des choix défensifs précis et surtout payants. On l’a dit, la tendance était plutôt favorable aux Sudistes avant ce match, ce que tend d’ailleurs à montrer le premier quart temps. A Orléans, le HTV avait pris ce qui s’offrait à lui et sanctionné depuis la ligne à 3pts (12 tirs réussis). Hier, l’équipe de Weisz n’en a converti que 3. C’est donc dans la peinture que se livrent les premiers duels. L’attraction de ce match était, comme à chaque sortie des jaunes et bleus, la manière dont Saer Sene allait une nouvelle fois dominer ses adversaires. Paradoxalement, celui-ci n’aura que trop rarement vu le ballon en attaque, et du coup pas pris le moindre tir en première période. Le Sénégalais finira tout de même à 20pts, n’aura pas contré mais une nouvelle fois gêné un nombre incalculable de tirs et représenté une solide rampe de lancement pour ses coéquipiers qui finissent le premier quart-temps à 18-18 et mèneront pour la dernière fois du match à la 13e minute (18-23).

Car ensuite, on ne verra plus grand chose côté Varois, si l’on veut bien excepter la réaction de fin de 3e quart-temps, pour revenir de -20 à -10. Sene dans ses standards, c’est du côté du secteur extérieur qu’il faut chercher la faillite. Et les chiffres ne mentent pas. Obasohan, très bien ciblé par Dupraz qui aura missionné un Vassallo très impliqué, a complètement raté son match et forcé plusieurs tirs alors qu’une option différente s’imposait parfois (4/17 aux tirs). Terrell Everett, et à un degré moindre Pierre Pierce, auront traversé ce match tels des fantômes, avec bien trop peu d’impact pour permettre à leur équipe de résister. Perincic aura lui aussi passé 26 minutes erratiques sur le terrain avec 1 malheureux tir tenté...

Car là ou le bat blesse encore plus, c’est que justement, ce sont les extérieurs parisiens qui ont flambé et creusé l’écart. Ball (20pts à 9/11) bien relayé par Albicy (9 passes), Vassallo (22pts) auront été les fers de lance de la furia parisienne, amorcée en fin de première mi-temps (37-32 à la pause), mais surtout à la reprise (51-32 au bout de 4 minutes), ainsi qu’en toute fin de match, quand les coéquipiers de Vincent Masingue avaient déjà la tête aux vestiaires. Sans oublier Hamilton, tout en énergie et définitivement remis de sa grippe A...

C’est la solidité mentale des parisiens et la justesse du plan de jeu (grosse rigueur en défense, peu de mauvais choix en attaque et un collectif ultra performant avec 27 passes pour 11 turnovers) qui aura vraiment impressionné.

Avec le retour au premier plan de Ball et de Rodney Eliott, un peu en dedans depuis quelques parties, le staff parisien a noté de réelles satisfactions. Alain Weisz devra lui déceler ce qui a provoqué cet abandon de poste de ses joueurs en fin de match, ces derniers paraissant par ailleurs pour certains particulièrement affectés par la défaite. Obasohan ne ratera pas souvent ses matches à ce point-là, mais la longueur du banc du HTV rend dangereuses les sorties de routes de ce type. Afin de rester l’attraction du championnat et de conserver ce statut de poil à gratter de la ProA, il faudra réagir dès samedi contre une équipe chalonnaise qui débarquera sur la rade toulonnaise frustrée par son court échec face à l’ASVEL.

Côté PL, c’est Cholet, encore impressionnant ce vendredi à Nancy, qui sera au programme.L’objectif consistera plutôt à se faire un beau cadeau de Noel avec la réception du STB Le Havre juste avant les fêtes...

Paris-Levallois

Oniangue 2, Ball 20, Albicy 6,Vassallo 22, Ekanga, Aka 1, Hamilton 17,Vauquois, Prowell,Jean-Baptiste Adolphe 4, Eliott 12

Hyères-Toulon

Pierce 5,Tortosa, Obasohan 14,Perincic,Legname, Boungou Colo 4, Sene 19,Masingue 4, Terrell 17,Everett 4