mercredi 24 avril
  • Facebook
  • Twitter
Accueil > News > NBA > NBA : Rétro 06-07

NBA : Rétro 06-07

mardi 19 juin 2007, par OC

Après 8 mois de compétition acharnée que retenir de cette nouvelle saison NBA qui vient de s’achever ? Les faits marquants, les dates à graver dans le grand livre de la NBA, de l’histoire du basket ?
Retraçons tout cela dans le désormais incontournable Top10 !

10 : Draft Lottery

Une saison désastreuse est bien souvent oubliée lorsque arrive la Lottery et que les bonnets d’ânes se voient ouvrir de nouveaux horizons avec les tous premiers choix ... Sauf en 2007, là ou Memphis et Boston devaient enfin faire parler d’eux, la chance pour certains, la malchance pour d’autres a permis à Portland et ses 5 petits pourcent de remporter le gros lot. Pire encore Memphis ne choisira qu’en 4ème et Boston en 5ème position, Oden et Durant seront alors déjà en train de s’entrainer ...

9 : Toronto Raptors

Décrié par des choix osés en début de saison le staff de la franchise canadienne et en particulier son GM Colangelo, a gagné sur toute la ligne, en alignant une équipe cosmopolite autour de sa star Chris Bosh. Dans l’avenir on retiendra surtout qu’après plusieurs années de disette, Toronto fût au sommet de l’Atlantic division. La mondialisation est en marche, et "l’équipe mondiale des Toroto Raptors" ne compte pas s’arreter en si bon chemin.

8 : Gilbert Arenas & the Wizards

JPEG - 86.3 ko
Gilbert Arenas

Une véritable machine à gagner qui à elle seule ou presque fait avancer et surtout fait gagner une équipe. Nous sommes à la mi-février, le coach de l’Eastern Conf au All-Star Game n’est autre qu’Eddie Jordan le coach de la capitale fédérale. Une équipe qui est au sommet de la hiérarchie à l’Est, emmené par un clutch-player phénoménal, qui donna tant de succès à son équipe ... Patatra tout s’écroule, le magicien Arenas se blesse, sa saison est terminée, celle des Wizards aussi, incapables dès lors de remporter des matchs, peu de temps après l’équipe perd son autre All-Star, c’est trop Washington s’effondre en PO sans avoir pu se défendre ...

7 : Robert Horry

Peut-être pas le plus beau geste de sa carrière, mais le soir du 15 Mai, Robert "Big Shot Rob" Horry fait basculer une fascinante série qui oppose les Spurs et les Suns, en envoyant planer Steve Nash. S’en suivra une petite altercation qui vaudra tout de même à Horry, mais surtout à Diaw et à Stoudemire un match de suspension. Les Suns ne s’en relèveront pas, Horry emmène les siens malgré tout en Finale de Conférence, et remportera plus tard ... sa 7ème bague !

6 : Kobe Bryant

Nous sommes le 16 Mars 2007, les Lakers recoivent Portland et restent sur une série de défaites qui les enfoncent de plus en plus dans le classement. C’est le jour choisi par un certains Kobe pour écrire l’une des plus fascinante page du basket. Ce soir là, Kobe scora 65 pts pour une 1ère victoire. Le 18 Mars, les Wolves s’inclinent face aux 50 pts du leader pourpre et or, 5 jours plus tard KB24 passe 60 pts dans une nouvelle victoire, puis 50 le lendemain face aux Hornets et enfin 43 le 25 pour une 5ème victoire de rang ... 53.6 pts/match sur la série en autant de victoires ... Great !

5 : Jason Kidd

Il est de ceux que l’ont croit vieux, sur la fin de carrière. Et pourtant au printemps J-Kidd reste un phénomène, 12 matchs de phase finale au-delà du réel, dont 6 au 1er tour simplement innexplicable pour des personnes normales. En 12 matchs de PO, Kidd enquille un triple-double de moyenne, avec près de 15 pts, 11 ass et 11 rbs.
Jason est depuis cette saison le 3ème performer All-time derrière Oscar Robertson et Magic, avec la bagatelle de 87 TD en carrière ... Respect !

4 : Golden State Warriors

De retour en post-season après de trop nombreux rendez-vous manqués, on ne donne pas bien cher de la peau des guerriers d’Oakland, qui sont opposés au 1er tour des PO à l’ogre Dallas, vainqueur haut la main de la saison régulière, venant même jusqu’à titiller le record absolu de victoires des Bulls. Mais en PO les règles changent, et la marée jaunes s’abbat littéralement sur de pauvres texans médusés. Une 1ère victoire à Dallas pour reprendre le home-court advantage. De retour chez eux, ce ne sont plus douzes furieux qui défient les Mavs mais 20000. C’est une véritable furia qui attends les Mavs à l’O Arena. Dirk et ses potes ne s’en relèveront pas, Golden State écrit l’histoire en éliminant le numéro un de la saison dès le 1er tour !

3 : LeBron James

JPEG - 80.6 ko
LeBron James

La Finale de conférence à l’Est bat son plein. Pistons et Cavs sont à égalité 2 partout. Après 2 occassions ratées lors des 2 premières manches de la série à Detroit, les détracteurs de James ressurgissent et l’accusent de ne pas prendre les choses en mains en fin de match ... Une rengaine habituelle, mais cette fois-ci le roi en décide autrement. LeBron défie à lui seul la muraille de Detroit, en marquant les 25 derniers points de son équipe, dont plusieurs panniers faramineux mais surtout cruciaux, qui feront pencher la balance en faveur de Cleveland. Un one man show dantesque qui fera sans doute taire à jamais les derniers sceptiques !

2 : Dirk Nowitzki

La mondialisation a commencé du coté de Toronto, elle s’achève dans le Texas. Dirk est nommé MVP au terme d’une saison régulière à sens unique pour les Mavs. Meilleur marqueur texans à près de 25 pts, avec une réussite monstrueuse, plus de 50% dans les tirs de champs, 40% à 3pts, et 90% aux lancers, qui vont avec ses 9 rebonds et ses 3,5 passes. La NBA, après avoir donné 2 fois de suite son titre de MVP à un étranger, récompense cette fois-ci un européen. si on nous avait dit ca il y’a 10 ou 15 ans ...
Bravo Dirk en tout cas pour cette superbe phase régulière.

1 : Tony Parker

Le 1er non-américain à recevoir la récompense ultime, celle de MVP des Finals NBA. Ce qu’a réalisé notre frenchie est phénoménal, car au-delà du titre, il a su "déloger" Duncan de son titre de "go-to-guy ultime" des Spurs, là même ou Gino avait échoué il y’a 2 ans face aux Pistons. Une finale somptueuse pour Parker, totalement inarrétable lorsqu’il shoot juste et de cette manière. Le travail fourni depuis 2 ans avec England semble porter ses fruits ... tant mieux pour Tony, pour les Spurs ... mais aussi pour l’EdF.
Un grand bravo à Tony pour cette performance énorme !