jeudi 28 mars
  • Facebook
  • Twitter
Accueil > News > NBA > NBA - Conférence Est : Le point après le 1er quart de la saison, Southeast (...)

NBA - Conférence Est : Le point après le 1er quart de la saison, Southeast Division

vendredi 21 décembre 2007, par Vianney Pannet

Equipe Victoires-Défaites Classement dans la conférence
Orlando 17-9 3
Washington 13-10 4
Atlanta 12-12 7
Charlotte 8-14 13
Miami 7-17 14

ORLANDO

JPEG - 44.1 ko
Dwight Howard

Alors qu’Howard continue son ascension, le Magic réalise son meilleur début de saison depuis des années. L’arrivée cet été de Rashard Lewis (un des Free Agents les plus convoités) n’y est pas pour rien mais cette équipe est encore jeune et manque de soutien sur le banc pour aller au bout même si l’envoi d’Ariza à Los Angeles contre Cook et Evans parait être une bonne affaire pour les floridiens. Sûrement faudra-t-il compter sur elle dans les saisons à venir mais cela risque d’être trop juste pour cette saison compte tenu de ce facteur et de la concurrence. Une des preuves de ce manque d’expérience et d’une certaine friabilité mentale est l’étrange bilan de la franchise, très à l’aise à l’extérieur (12-3), beaucoup moins à domicile (5-5) au lieu de sublimer l’équipe, son public semble l’inhiber, un désavantage certain dans l’optique des Play Offs.

WASHINGTON

Auteurs d’une excellente saison 2006-2007, les Wizards avaient été plombés en Play Offs par la blessure de celui qui porte à merveille le logo de la franchise, Gilbert Arenas. Fin de parcours au premier tour mais beaucoup d’espoirs pour cette saison à la suite de l’éclosion de Butler. Malheureusement, Arenas a remis ça en début de saison et sa longue blessure empêchera aux hommes de la capitale de jouer les tout premiers rôles dans cette conférence. Attention cependant à cette équipe qui fait mieux que se défendre si elle continue sur cette dynamique car, si elle n’aura pas l’avantage du terrain face aux meilleurs dans le cas d’une qualification en post saison, elle verra revenir son maître à jouer et ce retour aura de quoi faire peur à l’équipe qui les affrontera...

ATLANTA

Les Hawks sont eux aussi une équipe jeune et en reconstruction, après une longue période où ils ont navigué dans les bas fonds de la ligue, emmenée par Joe Johnson. Malheureusement, elle ne semble pas promise à un avenir victorieux du fait du caractère unidimensionnel de ses joueurs. Gabarit moyen : entre 2m03 et 2m06, très athlétique, sans réelle capacité de shoot. La seule différence entre les joueurs ? Celui qui dribble le mieux joue meneur, celui qui encaisse le mieux les coups, pivot...
Actuellement en position plutôt favorable, la franchise peut difficilement espérer mieux, que ce soit à court, moyen ou long terme avec cette équipe, si ce n’est une qualification (suivie d’une élimination directe) régulière en Play Offs...

CHARLOTTE

Tous les ans, la franchise progresse. Fatalement, partie de rien lors de sa création, menée par des joueurs sans expérience, elle commence à trouver de la consistance. Okafor atteignant le niveau que l’on attendait de lui, Wallace en monstre physique régale le public avec ses contres, ses interceptions et ses dunks et Jason Richardson, arrivé cet été en provenance de Golden State, a apporté de l’expérience. Sur un match, les Bobcats peuvent désormais rivaliser avec toutes les autres franchises mais la jeunesse du collectif empêche souvent la concrétisation des bonnes choses montrées durant le match. Cette saison risque une nouvelle fois d’être difficile, mais contrairement à d’autres franchises, tout espoir n’est pas perdu pour l’avenir...

MIAMI

Pillé à l’intersaison (départs entre autres de Posey, Kapono et Walker), le Heat n’a pas remplacé (ou mal) les départs. Le retour de Penny Hardaway dans la ligue s’est soldé par un échec cuisant et Ricky Davis (arrivé en provenance des T-Wolves) est fidèle à lui-même, à savoir imprévisible et doté d’une intelligence de jeu proche du néant. Ajoutons à cela les blessures de Wade lors du début de saison et le déclin du Shaq et nous avons un cocktail des plus imbuvables qui font de Miami la pire équipe au bilan à l’Est.
La raison d’espérer ? Flash est de retour, menace offensive hors normes et bon défenseur, le MVP des finales 2006 devrait remotiver le groupe et créer des brèches dans les défenses adverses. Si le début de saison fut catastrophique, le potentiel est bel et bien présent et l’équipe peut remonter dans le classement.