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N1 : Stade Clermontois 89 - Aurore Vitré 70 - La prime à la vivacité

jeudi 6 décembre 2001, par iphi

 Le Stade Clermontois a logiquement remporté, hier soir, dans sa salle Fleury, son opposition face à une équipe de Vitré, handicapé, mais qui fit de la résistance tant qu\’elle le put.

 Les Stadistes, qui choisirent le plus souvent l\’option vivacité, s\’en trouvèrent plutôt bien puisque, même s\’ils tardèrent à prendre le large au score, ils ne connurent pas de véritables difficultés majeures pour gagner ce premier match d\’une importante série à domicile qui se poursuivra la semaine prochaine avec la venue d\’Angers.

L\’ouverture du la marque fut rapidement, l\’œuvre de Demba M\’Bengué et, dès lors, le Stade chercha à imposer son rythme pour un 5-0, après quatre minutes de jeu, annulé en deux actions par Vitré qui prit la tête (7-5).

 Le chassé croisé dura quelques dizaines de secondes, mais le Stade avec Régis Racine aux commandes, avait décidé de mettre du rythme à la partie, ce qui déstabilisa la défense bretonne. A deux minutes de la fin du premier quart-temps, le Stade Clermontois menait logiquement 20 -14 et la première pause fut atteinte sur le score 20 à 16. Les Stadistes ayant semblé donner quelques gages quant à la victoire finale, d\’autant que les visiteurs n\’étaient que huit sur la feuille de match.

 L\’entame de la deuxième séquence fut de la même eau et les Auvergnats alignèrent un 7-0 avec un trois points de Benoît Braun pour son entrée en jeu. Vitré, qui commettait beaucoup de fautes, réagit sporadiquement, particulièrement par Ristic, mais David Mélody et ses camarades artilleurs veillaient aux grains et à six minutes de la fin du quart-temps, l\’écart était de dix points (32-22), les tirs à longues distance portée des « blancs » faisant mouche de manière régulière.

 Conjuguant bien vitesse, adresse et présence intérieur, les Stadistes creusèrent l\’écart pour parvenir à la fin de la première période avec un avantage de neuf points. Johann Eyraud n\’ayant pas été pour rien dans la prestation de son équipe en cette fin de mi-temps.

Frissons puis spectacle

 Jean-Aimé Toupane renvoya au feu une équipe composée de cadres et de jeunes pour allier vitesse et maturité, alors que la triplette Nicolas-Lion et surtout Evano « tenaient la baraque » du coté de Vitré pour revenir à six points après trois minutes de jeu en deuxième mi-temps (45-39).

 Christophe Lion ramena l\’Aurore sur les talons du Stade (45-43), tandis que pleuvaient les fautes. Mais David Mélody et Demba M\’Bengué redonnèrent de l\’air aux Stadistes, qui retrouvaient leur allant de la première partie du match sous la houlette de Dominique Cren.

 Mais Vitré s\’accrochait et Grégory Nicolas égalisa (53-53) après 6 minutes 30 de jeu, juste avant que Christophe guillon ne donne l\’avantage aux Bretons, avantage immédiatement annulé par un panier à trois points de Dominique Cren.

 Jean-Aimé Toupane choisit l\’option vitesse pour les dernières secondes de ce troisième quart-temps et le Stade termina avec trois points d\’avance qui laissaient augurer d\’une dernière période très chaude au cours de laquelle les fautes personnelles auraient probablement un rôle important à jouer.

 A huit minutes de la fin, les Bretons reprirent une courte tête d\’avance ce qui ne leur était pas arrivé depuis longtemps et, devant un public apathique, enregistrèrent un 67-63 de nature à leur donner un gros moral pour le final.

 Mais les « grands » Bretons croulaient sous le poids des fautes, ouvrant ainsi les portes intérieures aux attaquants clermontois qui servirent Demba M\’Bengué pour l\’égalisation, puis la prise d\’avantage à quatre minutes du terme de la partie.

 Des shoots à trois points réussis de David Mélody et Benoît Braun confortèrent la sérénité des hommes de Jean-Aimé Toupane. Ce fut ensuite « show time » jusqu\’à la fin du match et le Stade s\’imposa logiquement 89-70.

A CHAUD

- Loïc Bourserie : « Nous explosons littéralement dans les trois dernières minutes. Là, nous sommes handicapés par les fautes. Nous changeons alors de défense, mais rien n\’y fait, surtout que nous perdons les pédales de l\’autre côté du terrain. Le positif, c\’est que nous revenons de moins seize points à un score en notre faveur. Ce qui est dommage, c\’est que nous ne méritons pas de finir à moins 19 points ».

- Jean-Aimé Toupane : « Le scénario est toujours le même sauf que nous avons montré, ce soir, que nous avions des ressources mentales et morales dans la difficulté. Nous attaquons mieux la zone et nous la tuons sur la fin avec M\’Bengué en point de fixation. Ce qui m\’a fait plaisir, c\’est que, même menée, l\’équipe n\’a pas paniqué. Ce bon état d\’esprit est le point positif et j\’espère que c\’est de bon augure avant le match contre Angers, samedi prochain ».