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L’USVO championne d’Europe !

dimanche 18 avril 2004, par Romain Luperini

Valenciennes a remporté l’Euroligue féminine au dépend du club polonais de Gdynia sur le score de 93 à 69. C’est la seconde fois que l’USVO remporte ce trophée en 3 ans, toujours devant Gdynia. Bravo les filles !

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Source : AFP/Attila Kisbenedek

- La fiche de la rencontre :

Gdynia : 26 paniers (dont 4 sur 6 à 3 pts) sur 56 tirs - 13 LF sur 17 tentés - 29 rebonds - 13 passes décisives - 21 balles perdues - 19 fautes personnelles.

Marqueuses : Vodopyanova (7), Pawlak (6), Mizrachi (5), Troina (10), Powell (5), Dydek (17), Cuprys (2), Bibrzycka (2), Melvin (15)

Valenciennes : 35 paniers (dont 8 sur 13 à 3 pts) sur 69 tirs - 15 LF sur 18 tentés - 20 rebonds - 22 passes décisives - 4 balles perdues - 17 fautes personnelles.

Marqueuses : Le Dréan (6), Feaster (22), Lawson (10), Batkovic (8), Sauret (16), Dieng (3), Brown (6), Wauters (22)

Les déclarations

- source : AFP

Jean-Pierre Suitat (président de la Ligue féminine de basket) : "Je veux féliciter l’équipe de Valenciennes. L’équipe a fait un match extraordinaire. Cette qualité n’est pas le fruit du hasard. Elle vient du travail effectué depuis quelques années. Gagner une finale comme ça, c’est vraiment extraordinaire".

Audrey Sauret (capitaine de Valenciennes) : "Ce titre est différent du premier. Une première fois, c’est une première. Gagner en plus à la maison, c’est exceptionnel. Cette fois, à l’extérieur, c’est un grand moment d’émotion. Quand on voit le niveau de jeu que nous avons atteint. Nous ne nous attendions certainement pas à cela cette saison. Les deux équipes ont été perturbées par les problèmes de chronomètre mais aussi de maillot. On a eu du mal à rentrer dans la rencontre. Mais ensuite, on a déroulé. On a prouvé que lorsque nous avons la tête pour défendre et les jambes pour attaquer, cela se passe bien".

Laurent Buffard (entraîneur-manageur de Valenciennes) : "Nous avons joué de bons matches depuis un moment. Evidemment, c’est le plus abouti car nous avons gagné et que c’est une finale de Coupe d’Europe. On a montré des qualités de lucidité et de sérénité pendant quasiment 40 minutes. On a perdu quatre balles dans le match. C’est extraordinaire de jouer au basket quand c’est comme ça. On avait un esprit de revanche sur la finale perdue l’an passé de deux points et perdue en première phase contre Gdynia. Le point fort de mon équipe, c’est le collectif. Sans lui, nous n’aurions pas existé cette année. On a eu du mal à se concentrer au début car il y a eu beaucoup d’incidents : les maillots pas prêts, les problèmes de tableau de chronométrage. Cela aurait pu coûter cher. On prend 6 à 0, mais ensuite on réagit bien. Il vaut mieux prendre 6 à 0 au début et gagner que 6 à 0 à la fin et perdre. Gagner à la maison, c’est bien, gagner à l’extérieur, c’est différent. Je suis surtout marqué par la solidarité du groupe pendant cette finale à quatre".

Edwige Lawson (meneuse de Valenciennes) : "C’est très différent entre le premier titre et celui-ci. Le premier, on avait dominé toute la saison, cette année, on a dû beaucoup plus travailler. On a eu des défaites, des moments difficiles. Cette victoire est une récompense par rapport à ces périodes. Cela fait seulement peu de temps que nous jouons super bien. On a trouvé un support collectif avec un ballon qui tourne bien. On a montré que nous dominions. On voulait le faire aussi car on n’avait pas aimé la première fois entendre par les Polonaises que nous avions gagné grâce à l’arbitre".

Ann Wauters (intérieure de Valenciennes, élue meilleure joueuse du match (MVP) : "Mon titre de MVP, c’est bien, mais c’est surtout la deuxième coupe que nous ramenons qui est importante. Le plus important, c’était le collectif. C’est vrai, j’ai apporté en attaque mais c’est pour le travail de toute l’équipe. C’est sûrement le match le plus abouti. On n’a jamais pensé qu’une finale pourrait se finir comme ça. Mais c’est le résultat d’un travail très dur tout au long de la saison. On a montré que nous méritions vraiment ce titre. On est vraiment les meilleures cette années".

Christian Lecoq (président - douché par les joueuses - de Valenciennes) : "La victoire est belle, bien sûr. Mais, il y a aussi la manière. C’est toute une équipe qui a été fantastique. On est sorti d’une poule difficile. On a perdu des matches. On a connu notre lot de blessées avec Audrey (Sauret) absente pendant les quarts et une équipe obligée de s’arracher. Notre slogan, c’est gagnons ensemble : on ne peut pas en donner une meilleure démonstration. Le match a été comme une horloge. Au début, elle est mal réglée, on prend 6 à 0. Puis Laurent (Buffard) demande un temps mort, règle l’horloge et tout est reparti".