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Korac : Nancy vers la finale...

mercredi 20 mars 2002, par Christophe Blandin

Les Nancéiens, auteurs d’un magnifique match, ont réalisé le plus difficile en s’imposant très largement devant les Slovènes de Lasko (89-58), en demi-finale aller de la Coupe Korac de basket-ball, mercredi dans la cité des Ducs.

Les joueurs ont été les premiers étonnés de ce large succès. A l’image de Fabien Dubos. "Je pensais que nous gagnerions de 5 à 10 points. Quand j’ai regardé le tableau de marque et vu que nous menions déjà de 20, j’ai halluciné", a-t-il raconté.

L’écart est d’autant plus surprenant que Lasko, depuis le début de cette épreuve européenne, n’a jamais connu de pareille claque, perdant au maximum d’une dizaine d’unités. "C’était dans la tête", a tenté d’expliquer l’entraîneur Predrag Kruscic, totalement abattu par ce coup dur "aux origines multiples".

"C’était la première fois que nous nous retrouvions à ce niveau. Les garçons ont été tétanisés. C’est la principale raison de notre mauvais match, a-t-il ajouté, avouant ne plus croire à la finale. "Nous voulons être optimistes, mais 31 points à remonter, c’est beaucoup trop", a-t-il estimé.

Prévenus par les difficultés rencontrées pour se qualifier face à Dijon malgré une démonstration semblable au match aller, les Lorrains n’ont pas crié victoire. Ils savent que le retour à Lasko, un petit bourg de 3000 âmes mercredi 27 mars, ne sera pas une sinécure.

L’idéal serait qu’ils rééditent une performance analogue tant en attaque qu’en défense. Une conjugaison rarement réussie cette saison. "On joue bien devant, mais derrière ce n’est pas toujours le cas. Quand on fait les deux, on devient très dur à battre", a souligné Dubos.

"On les a empêchés de jouer, surtout à l’extérieur. Ils n’ont eu aucun tir facile. Tous les points qu’ils ont marqués, ils les méritaient", a renchéri Cyril Julian, portant à l’oeil gauche les stigmates de l’âpre combat sous les paniers. "Leur orgueil est blessé, il faudra se méfier", a poursuivi le pivot.

Malgré ces précautions, à l’issue de cette partie, cela fleurait "bon la finale", comme l’a senti Vincent Masingue. Selon lui, comme pour l’ensemble de ses coéquipiers, l’important sera de ne "jamais douter" quoi qu’il arrive, de ne "pas se relâcher, même inconsciemment".

Même en finale, la première de l’histoire du club, deux ans après la victoire de Limoges, rien ne sera terminé. Car, comme l’a remarqué Masingue, "dans une carrière, seuls les titres comptent". Chalon, qui a perdu la finale de la Saporta la saison dernière, est bien placé pour le savoir.