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Interview Mam Diarra : "Nous irons loin"

jeudi 1er juin 2006

Mamoutou Diarra nous faire part de son analyse sur sa saison avec Chalon. Il revient aussi sur sa pré sélection en équipe de France. Pré sélection de 12 joueurs (4 ou 5 joueurs seront appellés à rejoindre le groupe) annoncée par Claude Bergeaud et composée de Tony Parker, Aymeric Jeanneau, Joseph Gomis, Mickaël Gelabale, Mickaël Piétrus, Boris Diaw, Laurent Foirest, Vincent Masingue, Cyril Julian, Fred Weis, Florent Piétrus et Mamoutou Diarra.

Basket Info : Après 5 ans à Paris, comment analyses-tu ta première saison en province ?

Mamoutou : J’ai quitté Paris pour Chalon, sans transition. J’ai quitté mon cocon familial et du basket parisien, il le fallait. J’ai été séduit par Chalon pour le challenge sportif. D’un point de vue personnel, je pense avoir fait une bonne saison. J’ai eu une petite période d’adaptation en début de saison, parce que j’arrivais dans une nouvelle équipe qui se connaissait déjà et qui jouait différemment de Paris. Au final, j’ai augmenté mes stats dans chaque catégorie. J’ai remplacé certaines choses que je faisais à Paris par d’autres à Chalon qui m’ont permis de progresser individuellement.

Avec l’Elan chalonnais, vous avez connu des hauts et des bas toute la saison...

On a eu beaucoup de péripéties cette saison. Nous avons changé de joueurs, des joueurs étaient blessés. Les résultats n’étaient pas ce que l’on pouvait espérer. A un moment, nous avons eu une bonne série (ndlr : début novembre, 6 victoires en 7 matchs). Mais après nous avons de nouveau perdu des matchs qu’on n’aurait pas du perdre. Bref, on qualifiera cette saison de mouvementée.

Alors que tu n’avais pas eu de souci physique cette saison, tu t’es tordu la cheville dans le dernier quart temps contre Nancy. Comment va ta cheville ?

C’est moins grave que ce que l’on croyait. C’était quand même une grosse entorse, mais le kiné est content de l’évolution de ma cheville. Je continue les soins pour rétablir correctement ma cheville, mais ça va.

L’année derrière avec Paris, vous vous étiez fait sortir au 1er tour des Playoffs par Chalon. Cette saison, avec Chalon vous vous faites éliminer par Nancy en quart. Est-ce qu’il faut que tu joues avec Nancy la saison prochaine pour atteindre les demi finales des playoffs ?

(Rires) Vu comme ça, oui c’est vrai, il faudrait que j’appelle Jean Luc Monschau pour qu’il me prenne dans son équipe (Rires). Non, mais de toute façon j’ai un contrat de trois ans avec Chalon. Je suis venu à Chalon parce que je savais que c’était une bonne équipe qui était régulièrement dans le TOP5. Bon cette année, on a fait une mauvaise saison, ce n’était pas prévisible.

Est-ce que tu souhaites te rattraper la saison prochaine avec Chalon ?

J’ai signé un contrat de trois ans avec des clauses. Mais pour le moment je ne sais pas du tout si je vais partir. C’est trop tôt pour dire quelque chose, mais si j’ai une bonne offre il se peut que je l’accepte.

Claude Bergeaud a dévoilé hier (mercredi), une pré sélection de 12 joueurs pour les championnats du monde. Comment as-tu réagi après avoir été retenu pour l’équipe de France ?

C’est une bonne nouvelle. Une fois que tu as été sélectionné en équipe de France tu veux revivre l’aventure. La liste reste une pré sélection donc on n’est pas à l’abri d’un quelconque problème. Mais avec beaucoup de travail, j’essayerai de déjouer à nouveau les pronostics, si pronostic, il y a. Car l’année dernière, beaucoup de personnes ne pensaient pas que j’allais faire partie de l’équipe. Cette année je sais à quoi m’attendre et je ferai tout pour refaire partie de cette équipe.

Qu’est ce que tu penses de la liste des 12 joueurs annoncés par le sélectionneur ?

Je pense que c’est ce à quoi on pouvait s’attendre. Je crois qu’il n’y a pas de grosse surprise. Le projet du coach est de jouer sur la continuité, il y a beaucoup de joueurs de cette sélection qui étaient à Belgrade, on garde la même base, c’est bien. Mais bon l’année dernière on a vu qu’il pouvait y avoir des changements, c’est une pré sélection qui n’est pas à l’abri de blessure ou mauvais rendement.

Tu retrouveras tes potes de la génération dorée de l’INSEP...

C’est vrai qu’on était un groupe [1999-2000] qui n’a pas déçu. On avait établi un record de victoires (11), performance assez rare à l’INSEP, donc ça laissait présager des bonnes choses. C’est une belle génération qui a fait des bonnes performances et qui en fera encore.

Une partie de cette génération compose l’équipe de France actuellement. Jusqu’où pourra aller cette équipe cet été au Japon ?

Déjà, à Belgrade nous avons beaucoup appris et le fait de garder l’ossature du groupe cette année va nous permettre d’utiliser l’expérience acquise l’année dernière. On a fait un bon résultat l’année dernière et je crois que nous avons une grosse marge de progression. Donc avec du travail, on va aller très loin cet été.