- Terence Dials
- Photo : Tuan Nguyen
Originaire de Detroit, Dials aura effectué l’intégralité de son cursus universitaire au sein de la réputée université d’Ohio State. Après son lycée de Boardman, Dials arrive sur le campus des Buckeyes pour la saison 2001-2002 et montre de belles dispositions dès sa saison freshman (6,7 pts à 62,3 % et 4,2 rbs en 17 min). Malheureusement pour lui, une blessure au niveau des lombaires le stoppe dans sa progression et l’oblige à stopper sa saison sophomore après 6 petits matches.
Dials ne manque cependant pas son retour à la compétition en réussissant une belle saison 2003-2004 : 10,4 pts à 50,5 % et 6,6 rbs en 27 min. La saison suivante, Dials se voit confier davantage de responsabilités au sein de sa formation et ne déçoit pas : 15,9 pts à 57,4 % et 7,9 rbs en 33 min. Pour sa dernière saison d’éligibilité en NCAA, Dials a confirmé son nouveau statut et réussit une très belle saison 2005-2006 ponctuée par le titre de MVP de la conférence Big Ten : 15,3 pts à 55,9 %, 8,0 rbs et 1,1 cts en 30 min.
Non retenu lors de la draft NBA 2006, Dials a cependant été essayé par les Toronto Raptors durant la Summer League de Las Vegas : 4,0 pts et 3,2 rbs de moyenne.
Dials avait finalement débuté sa carrière outre-Atlantique en s’engageant pour l’ambitieux promu orléanais. Au sein du collectif mis en place par Philippe Hervé, Dials aura été le point d’ancrage de la raquette orléanaise démontrant d’évidentes qualités offensives : 13,4 pts à 55,0 % et 6,5 rbs en 26 min.
Joueur très physique (118 kgs pour 2,06 m), davantage porté sur l’attaque que sur la défense, Dials apportera sa puissance et ses bonnes mains à la formation d’Olivier Cousin. Ce dernier doit encore dénicher un ailier pour clore son recrutement estival.