Le début de match, TJ l’avait observé depuis le banc. Pau avait opté pour un cinq exclusivement de joueurs du sud Ouest : Aaron MILES-CC HARRISON- Ricardo GREER-Britton JOHNSEN-Michael WRIGHT... Autre temps, autres règles...
Sur le banc Mike BAUER, en civil, qui n’en finit plus de rester depuis qu’on l’annonce parti...
- Britton Johnsen
- Photo : Frédéric Simon
Mais revenons au terrain, Paris par STEWART puis PETROVIC frappe à trois points et prend fermement les devants mais PAU pose son jeu et installe WRIGHT dessous. Le pivot US aligne les paniers en crochet et JOHNSEN, mollets de coq mais coeur énorme s’agite victorieusement sous le panier Parisien. Au premier quart, Pau a trois points d’avance ( 17-20).
Appelé par coach ZOUROS, TJ retire son survet et prend place devant les caméras. Une, puis deux, puis trois frappes primées. Une série de folie qui permet à Paris de se donner de l’air et de remporter le deuxième quart temps, pour compter un petit pécule d’avance à la pause. On avait vu un bon Paris, appliqué, altruiste et inspiré qui menait bien sa barque face à un ensemble Palois, un peu désuni et où Gordon HERBERT, pour son retour à Paris où il fit des miracles pendant deux saisons, ne semblait guère à l’aise dans son costume gris.
Et ce fut le deuxième acte, avec le retour des tambours en fond sonore, et après les arabesques aériennes d’un dunkeur fou à la détente survitaminé. Paris bien calé dans son jeu, motivé par le contexte, maintient son emprise sur le jeu et parvient même à accroitre son avantage derrière deux nouveaux missiles de TJ PARKER, les fondamentaux d’école de Vlado PETROVIC,et l’activité de Larry STEWART, un emsemble sérieux et cohérent qui contrastait toujours avec une équipe visiteuse sans ligne directrice, guidée par un Aaraon MILES désordonné et sans impact si ce n’est sur la colonne des balles perdues (4), et qui ne valait que par quelques actions sporadiques de ses artilleurs d’outre Atlantique.
Pau naviguait à -13 et à ce moment là tous les compteurs étaient à l’orange voire dans le rouge. PARIS enfoncait encore le clou avec un nouveau tir primé de PARKER, une action à trois points de JOSEPH, et l’écart atteignait 17 points.
Presque indécent au vu de l’écart de standing supposé des deux équipes. Et puis l’inexplicable, deux ou trois actions défavorables, quelques erreurs et Pau qui semblait largué rapplique dans le rétro de Copeland and Co ce qui nous vaut une fin de match avec un suspense à couper au couteau.
Le scénario de l’horreur semblait même prendre forme d’autant que MATHEUS puis JOSEPH rejoignaient le banc pour cinq fautes. Stress maximum, Pau revenait à trois points (78-75). Il fallait en fait le septième trois points de TJ Parker dans le coin pour que Coubertin explose, et qu’une forêt de micros viennent se former devant un TJ en nage. Heureux forcément d’avoir été l’élément prépondérant de ce succès qui offre aux Parisiens une fiche positive avec 6 victoires pour 5 défaites. Qui l’aurait cru à la mi septembre ?
Réactions :
Gordon HERBERT (coach de PAU) : " Je ne comprends pas la décision des arbitres qui ont oublié une faute sur CC HARISSON en fin de match. Notre défense n’a pas été bonne. On n’a bien défendu que durant huit minutes."
Elias ZOUROS (coach de PARIS) : " Félicitations aux joueurs. Ils ont très bien joué. Ils ont livré un grand effort en restant très concentrés. Très bon match de TJ, Copeland a mis un lay up important à la fin. On avait mis au point quelques plans qui ont bien fonctionné, on a doublé WRIGHT, et été très attentifs à leurs picks and rolls. Maintenant il faut penser à Besancon qui a été très bon hier à Roanne. Ce sera un match difficile."