Pro A : Pas de Karcher à Nancy, pas de Barnes à Besançon

On se souvient que Karcher avait déjà été contacté par Nancy l’été dernier mais Karcher avait fait part de problèmes familiaux pour ne pas accepter le contrat proposé. Pour le remplacer, Nancy avait alors fait appel à un joueur d’un profil un peu différent : Fred Vinson. Gros shooteur, Vinson a réalisé de grosses performances (contre Pau-Orthez notamment ou encore Gravelines) mais s’est surtout montré très inconstant. Il est donc très probable que Vinson fasse ses bagages très rapidement comme le confirme l’entraîneur du SLUC, Sylvain Lautié, admettant des contacts avec Ricardo Greer (ancien Havrais) dans les colonnes de L’Est Républicain : "Le marché est fermé. J’ai bien un oeil sur Ricardo Greer mais il flambe en Angleterre. Ça risque d’être compliqué pour le faire venir. On va reprendre le téléphone." On sait aussi que Vinson avait bien réagi après que des bruits sur son éviction avaient couru durant le mois de novembre.

White toujours à Besançon... pour le moment...

Un autre américain de Pro A se sait menacé. Il s’agit du meneur de Besançon, Quannas White, qui présente des statistiques peu conformes avec ce qu’on est en droit d’attendre d’un américain : 10,3 pts à 42,5 %, 2,7 rbs et 3,8 pds en 29 min. Afin de le remplacer, les dirigeants bisontins avaient ainsi mis à l’essai durant le mois de décembre le meneur Julius Barnes sorti de l’université de Stanford. Mais les dirigeants du BBCD n’avaient pas pris de décision avant la trêve concernant Barnes et envisageaient de le faire revenir pour un nouvel essai lors la reprise de l’entraînement. Finalement, on a appris que l’essai de Barnes n’avait pas été jugé concluant et qu’on ne le verra donc plus au club bisontin. Et donc c’est bien White qui jouera samedi prochain contre Limoges. Cependant, comme pour Vinson à Nancy, White est plus que menacé si l’on en croit les propos de l’entraîneur Pascal Thibaud toujours dans L’Est Républicain : "Pour l’instant, il n’est pas prévu qu’un autre meneur arrive. Mais ça ne veut pas non plus dire qu’il n’y en aura pas..."

Affaires à suivre...