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Pro A : L’américanisation à tout va de l’élite

samedi 29 septembre 2007, par patnba

Alors que les grands pays européens, qui comblent leur retard sur le voisin américain, ne comptent plus seulement sur leurs renforts US pour être performants, en France, c’est l’effet inverse : on fait appel de plus en plus à la main-d’oeuvre américaine. Malgré une formation (en particulier assurée par le Centre fédéral) en constants progrès et qui sort de plus en plus de talents.

C’est en effet paradoxal : le Centre fédéral, versé dans un groupe de nationale 1 depuis plusieurs saisons et qui est assuré de rester à ce niveau bien que se trouvant souvent en queue de classement, forme chaque année des joueurs de talent. Ceux-ci vont enrichir chaque nouvelle saison des effectifs de pro A. Eh bien, malgré cette nouvelle fournée tous les ans, les clubs de pro A font de plus en plus confiance aux joueurs américains.

Pour cette nouvelle saison qui s’annonce, on ne compte pas moins de 64 Américains ou naturalisés dans nos 16 équipes, ce qui fait à peu près 4 joueurs US par formation. Le record appartient à Clermont qui va en aligner 6. Viennent derrière Le Havre et Orléans avec 5. Quand on y regarde de plus près, ce sont trois petits budgets de la division. On préfère, en effet, attirer des joueurs déjà rompus aux joutes futures que de former des joueurs qui vont coûter cher au club ou bien attirer des produits du Centre fédéral qui ne vont bien évidemment pas éclore dès leur première année.

L’équipe qui possède le moins d’Américains, c’est Le Mans : 2. Un bon exemple : les Sarthois vont intégrer cette saison un produit du Centre fédéral, Antoine Diot. Celui-ci viendra grossir les rangs des jeunes en devenir des Manceaux comme Batum, Koffi, Bokolo et autre Leloup.

Et en plus on ne compte pas les autres étrangers (Serbes, Africains entre autres). Malgré ça, le basket français n’est toujours pas compétitif en Europe car celui-ci est peu argenté. Les meilleurs produits du basket US vont en priorité en Espagne, Italie et Grèce. Le basket français est donc condamné à vivoter pour de nombreuses années encore. Il comptait sur l’équipe de France pour redorer son blason, mais c’est raté.