Sorti de l’université de Seattle Pacific en 2002, Sandrin a démarré sa carrière par le Luxembourg et le Brésil avant d’être intégré au sein des Sacramento Kings (NBA) durant la pré-saison 2005-2006. Non conservé par la franchise californienne, il finit sa saison au Portugal où il tourne à 14,4 points et 6,8 rebonds de moyenne. Véritable globe-trotter, il passe ensuite par les mythiques Harlem Globe-trotters, la Suisse, la Corée du Sud, Singapour et enfin l’Australie, où il vient de terminer le championnat de la ligue pro australienne (18,6 pts, 11,3 rbds). Des voyages qui lui ont offert la particularité d’avoir trois nationalités : américaine, sud coréenne et brésilienne.
Brian Boddicker étant blessé jusqu’au 4 mai, Greg Beugnot a donc privilégier le choix d’engager un pigiste médical, préférant compléter sa rotation en cas de coup dur. « C’est important qu’on ait un joueur de plus dans la perspective des prochains matches qui nous attendent, insiste Gregor Beugnot. Il était indispensable qu’on ait une rotation de plus à l’intérieur pour se prémunir contre les fautes », annonce le coach chalonnais au Journal de Saône-et-Loire.
Sandrin est-il donc destiné à faire banquette pendant un mois ? Pas vraiment si l’on en croit Greg Beugnot : « C’est un joueur motivé qui arrive en forme et qui vient chez nous avec l’envie de gagner sa place dans l’équipe ». Plus athlétique que Boddicker, Eric Sandrin « n’a pas de gros point fort, selon Beugnot, mais il sait faire plein de choses ». « Il est capable d’adapter son jeu aux exigences du championnat où il évolue. Il peut shooter à trois points, monter au cercle, driver ou finir en contre-attaque mais aussi défendre avec intelligence. Dans panel, on va bien trouver deux ou trois trucs à exploiter chez lui », assure le coach chalonnais. Le néo-chalonnais est attendu aujourd’hui en début d’après-midi et devrait faire ses débuts dès samedi face au HTV au Colisée (20h).