NBA : La "french connection"

Tony Parker

All Star cette saison ?

Tout auréolé de son titre de champion, Tony Parker aura fort à faire cette année. Après un été très chargé, le meneur des Spurs, dont la cote de popularité ne cesse de grimper, sera sûrement très attendu par ses adversaires directs. En progression constante depuis ses débuts dans la grande ligue US, TP devra gagner en régularité et en leadership, et prouver ainsi qu’il a les épaules assez larges pour atteindre son prochain objectif : devenir un all-star à part entière.

Dans un autre registre, Tariq Abdul Wahad attend également beaucoup de cette saison. En perte de vitesse depuis maintenant trois ans, l’ex espoir d’Evreux espère surtout que son genoux va enfin pouvoir le laisser tranquille pour qu’il puisse jouer une saison complète. Si tel était le cas, Tariq, après des prestations plutôt intéressantes en matchs de pré-saison, pourrait vite gagner sa place dans la rotation des Mavericks. Car si l’effectif de la formation texane regorge de talent offensif, il n’en est pas de même en défense, la spécialité maison du français.

Moïso joue gros

Autre joueur qui attend le début de championnat non sans une certaine impatience, Jérôme Moïso espère avant tout relancer sa carrière. Après trois années de galère à cirer les bancs de touche des Celtics, des Sixers et des Hornets, l’intérieur guadeloupéen se voir offrir une chance chez les Toronto Raptors de prouver enfin sa véritable valeur. Doté d’indéniables qualités, l’ex pensionnaire du centre fédéral devra cependant vite répondre aux attentes placées en lui, faute de rapidement se faire chiper sa place dans le cinq par le prometteur Chris Bosh.

Mickaël Piétrus

Parviendra-t-il à se faire une place dans l’effectif des Warriors ?

Reste les deux rookies, Boris Diaw et Michael Piétrus. Auteurs de statistiques quasi similaires en match de pré-saison, les ex palois, au profil de jeu bien différent, vont faire leur apprentissage du jeu "made in NBA" au sein de deux franchises en quête de rédemption. Diaw, "au QI basket très développé" selon les propres termes de son coéquipier Jason Terry, devra se faire violence en attaque pour s’exprimer au mieux, tandis que Piétrus devra avant tout ajuster son shoot s’il veut se faire une place parmi les nombreux arrières/ailiers de sa formation.