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N1 : 3 questions à Olivier COUSIN, coach de Quimper

jeudi 11 mars 2004, par Christophe Blandin

L’UJAP Quimper a brillamment obtenu son billet pour la Pro B dès le week-end dernier en battant Rodez 93 à 62 alors que, dans le même temps, Charleville s’inclinait à Saint-Vallier. Son ticket pour la Pro B en poche, le club du Finistère va maintenant essayer d’accrocher le titre de champion de Nationale 1 avant d’envisager la saison prochaine. L’occasion de poser 3 rapides questions au coach du leader de la N1, Olivier Cousin.

Basket Info : Vous venez d’obtenir votre billet pour la Pro B alors qu’il reste 6 journées à disputer. Vous attendiez-vous à réaliser un tel parcours ?

Olivier Cousin : Bien évidemment non. Cette saison était la première depuis notre arrivée en N1 où nous avions pour objectif d’essayer de monter. Nous suivions en fait un contrat d’objectif avec la ville de Quimper qui nous amenait à jouer la montée en 2003-2004, après avoir depuis 5 ans, toujours réalisé les autres objectifs fixés. C’est donc la satisfaction d’aboutir à la réalisation d’un vrai projet pour tout le club.

Basket Info : Votre équipe semble être montée en puissance chaque année depuis son accession à la N1. Qu’est-ce qui a fait la différence cette année et vous a ainsi permis d’atteindre l’objectif que vous vous êtiez fixés ?

Olivier Cousin : Comme je l’ai dit, je pense que c’est la continuité d’un vrai projet qui a fait la différence. Depuis notre accession en N1, trois joueurs sont toujours là. Après chaque année, nous avons juste fait des retouches d’effectifs, selon mes choix sportifs et nos possibilitées financières. Il faut se rappeler que l’Ujap Quimper 29 n’est cette saison que le 6 ou 7ème budget de NM1...

Basket Info : Avez-vous déjà réfléchi à la saison prochaine et pensez-vous notamment conserver l’ossature de votre équipe ?

Olivier Cousin : Non, c’est beaucoup trop tôt. Mais les joueurs savent déjà, comme lors de notre montée de NM2 en NM1, que je ferai confiance à la majorité de mon effectif. Je sais de quoi ils sont capables et ils le méritent, ils travaillent dur. Et puis 23 victoires aujourd’hui en 24 matchs, c’est qu’il y a forcément de la qualité chez les joueurs...