Après avoir débuté sa carrière en Côte d’Ivoire, Kraidy a débarqué en France en mars 1994, au Havre, avant de rejoindre la saison suivante l’ALM Evreux. Après 3 saisons et demi dans l’Eure, où il connut l’accession en Pro A, il est coupé en décembre 1997 à la suite d’une altercation. Alors considéré comme le Dennis Rodman français, notamment pour ses coupes de cheveux excentriques, il traîne une réputation sulfureuse qui n’effraie pourtant pas Bozidar Maljkovic, qui l’engage dans la foulée au PSG-Racing. Ayant débuté la saison avec Evreux, il n’est pas qualifié pour jouer en Pro A et se contente de 4 matchs d’Euroligue à 1,7 points et 0,7 rebonds de moyenne. Après avoir tourné à 8,2 points et 3,6 rebonds de moyenne en Pro A lors de l’exercice 1998-99, il est prêté la saison suivante à Montpellier et a l’occasion de briller avec 13 points et 6,5 rebonds de moyenne. Revenu à Paris, ses deux saisons suivantes sont nettement moins brillantes. En 2002-03, il revient à Evreux l’espace de 3 matchs, puis termine la saison en deuxième division grecque. En 2003-04, il se rappelle au bon souvenir du public français en assurant une pige de 11 matchs au Havre pour 8,3 points, 3,3 rebonds et 1,7 passes décisives de moyenne en Pro A. La saison dernière, il a commencé la saison en Suisse, à Hérens, avant de jouer 9 matchs de Pro B à Aix-Maurienne (9,8 points, 6,9 rebonds et 3,7 passes décisives de moyenne) et enfin terminer la saison en Hongrie.
Nanti de qualités physiques qui font de lui un bon défenseur, Kraidy n’ai plus le joueur sulfureux q’il a pu être et s’est assagi. Dunker flamboyant dans sa jeunesse, Kraidy s’est mué en un joueur complet, étant désormais plus Pippen que Rodman. A Reggio Calabria, équipe qui devrait lutter pour éviter la relégation, il rejoint un autre ancien Parisien, l’arrière Thierry Zig.