Et une fois de plus, Tony Parker aura contribué au succès de son équipe. Moins largement qu’en Turquie (18 points quand même). C’est bien pourtant ce qui était souhaité par le staff français, c’est-à-dire une marque partagée. Elle le fut un peu plus, hier soir, mais les joueurs attendus (Diawara, Thuriaf) n’ont pas vraiment répondu aux attentes. Ils furent même décevants. La surprise, par contre, est venue de Brun (14 points), très présent. Un seul joueur a justifié son statut NBA, c’est Tony Parker. Trois points, pénétrations, tout y est passé. Seul véritable hic dans son jeu hier soir : les lancers francs. Comme toute l’équipe d’ailleurs (50% dans cet exercice). Insuffisant, bien sûr.
Et alors, le niveau NBA a-t-il chuté à ce point pour faire confiance à des joueurs (Turiaf et Diawara) de ce calibre, incapables de s’imposer face à une petite Belgique. Avec un Dimitri Lauwers dont la carrière arrive au bout du chemin (meilleur marqueur belge hier soir) après des passages à Cholet, Le Mans et Dijon.
Tony a été bien secondé par Nando de Colo ; ce dernier, par manque d’expérience, fait encore des fautes bêtes ou manque de patience. Mais c’est un joueur qui a une énorme marge de progression. A part Giffa, à côté, ce fut le désert. Tout le monde sait bien qu’on ne leur demande que de qualifier la France à ces seconds couteaux, mais s’il reste deux matches à disputer et en France de surcroît (Ukraine et Turquie), la qualification n’est pas encore assurée. Remember l’Ukraine... Mais la forme de TP devrait faire le reste. Du moins on le souhaite.