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Euroligue : Limonad dégoupille à Efes Istanbul et... Raviv les regrets du Mans

vendredi 16 novembre 2007, par patnba

Combien de fois le scénario va-t-il se répéter ? Cela en devient lassant. En tous les cas, Le Mans est passé tout près d’un nouvel exploit. Passé seulement. Les Turcs d’Efes Istanbul et de Kenny Gregory peuvent dire merci à Drew Nicholas, énorme sur la fin de match à trois points et qui bat à lui tout seul les hommes de Vincent Collet (66-63).

Pourtant, Le Mans, par l’intermédiaire de Raviv Limonad, a eu la balle de match en mains à moins d’une minute du coup de sifflet final. Alors que l’écart n’était que d’un point et que tout était encore possible. Mais que lui est-il passé par la tête. Au lieu de temporiser et de trouver un bon shoot ou des lancers-francs, celui-ci balançait un trois points aussi mal ajusté qu’inutile. Belle aubaine pour des Turcs qui n’en demandaient pas tant. Et qui contrôlaient la fin de match pour s’imposer après une rencontre éprouvante pour les nerfs. Un match qui une fois de plus semblait tourner en faveur des partenaires de Clancy et consorts. Mais le manque de discernement du meneur manceau devait coûter cher encore. Malheureusement, celui-ci n’en est pas à son coup d’essai.

Et pourtant Le Mans était bien rentré dans le match avec un cinq composé de Bokolo, Bogdanovic, Clancy, Batum et Koffi. Bokolo dirigeait bien la manoeuvre (une fois n’est pas coutume) et mettait en position Clancy, auteur d’un match sérieux (11 pts à 4 sur 7 et 11 rebonds), Bogdanovic, énorme à trois points et qui eut le mérite de ramener ses coéquipiers en fin de match avec un tir longue distance bienvenu (21 pts dont 5 sur 7 à trois points), Koffi sobre et efficace (10 pts, 6 rebonds). Les deux déceptions à nouveau sont à mettre au crédit de Nicolas Batum, décidément (1 sur 9 au tir, encore une fois des mauvais choix, des tirs trop précipités) et de Raviv Limonad (on a dit pourquoi). Philip Ricci, après plusieurs bons matches à suivre, a peut-être subi le contre-coup car, hier soir, il fut peu en réussite et ne pesa pas, sauf sur quelques passes bien ajustées. Mais, pour autant, voyant cela, il n’insista pas au shoot. Ce qui ne fut pas le cas de Batum, vraiment par trop inconstant et qui manque vraiment de rigueur pour évoluer à ce niveau. Le talent est pourtant là.

En face, on l’a dit, les Turcs peuvent remercier encore une fois Drew Nicholas qui les a portés en fin de match avec ses tirs à trois points. De surcroît avec des tirs vraiment difficiles à exécuter. La classe, quoi. Ce dernier fut quand même le meilleur marqueur de l’Euroligue il y a peu. A ses côtés, on peut signaler la présence de Loren Woods, vu en NBA, mais qui manque peut-être d’un physique pour s’y imposer. En Euroligue, cela suffit. On se demande pourquoi ses partenaires ne l’ont pas plus trouvé à l’intérieur d’ailleurs car il a eu peu de déchets. Les deux autres Américains (eh oui il y a du matériel aussi là) étant plus effacés (Scottie Penn et Andre Hutson). La meilleure aide vint sûrement du local Erdogan, dangereux à trois points par séquence. Secteur où, quand même, malgré Nicholas, ils furent défaillants : 8 sur 27. Il n’en reste pas moins que les Manceaux sont repartis de Turquie avec des regrets une fois de plus. Quand la scoumoune s’arrêtera-t-elle ?