Oui quand on voit l’adresse générale de l’équipe de France. On est, en effet, loin des 50%. Et on se dit que nos Frenchies sont retombés une nouvelle fois dans leurs travers. Mais, circonstances atténuantes, hier soir, ils avaient à résoudre un délicat problème face aux coéquipiers d’Adam Wojcik : on connaît l’adresse à trois points des joueurs polonais. Les Français se sont tellement méfiés de cette force qu’ils en ont oublié de serrer les rangs dans la raquette. Et c’est à l’intérieur qu’ils se sont fait piéger le plus souvent. Voir la performance de nos joueurs intérieurs (Weis, Thuriaf).
D’un autre côté, on peut aussi répondre non, ce n’est pas inquiétant, car, maintenant, ils vont jouer libérés car ils ont gagné le match qu’il fallait. En effet, trois équipes sont qualifiées pour le deuxième tour. Et ils en ont laissé une derrière eux pour l’instant : la Pologne. De plus, ils ont un avantage sur les Slovènes car ils les ont battus deux fois en amical. Le problème va être de se défaire de l’Italie ce soir tout en sachant que les Slovènes les ont battus d’un point, hier soir, au buzzer sur un tir à trois points (69-68). De toute façon, les Français ne peuvent pas jouer plus mal. Bon point aussi : la défense, leur point fort, a été très performante. Et le nombre de balles perdues aussi : 7. Pour ce qui est de l’adresse, on sait bien qu’elle est très aléatoire, surtout pour une équipe de France dont ce n’est pas le point fort. Mais la défense devrait apporter beaucoup de points en contre-attaques. Diawara a avoué aussi que lui et ses coéquipiers avaient peut-être pris un peu de haut cette équipe, la plus faible du groupe à priori sur le papier. Alors, suite ce soir face aux Azurri.