- Mickael Gelabale
Une contre-performance comme celle de mercredi fait vraiment tache dans l’aventure des Bleus au Japon. Paradoxalement, comme le disent les commentateurs, leur meilleur match jusque là était une défaite face à l’Argentine de dix points. Mais, juste retour des choses, leur moins bon... et de loin est cette fois-ci une défaite honteuse face au Liban, vingt-sixième nation mondiale.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Il y avait quand même des signes annonciateurs d’une mauvaise surprise. En effet, les deux victoires (face à la Serbie et le Nigeria) n’avaient pas vraiment convaincu avec déjà une adresse tout juste passable. Mais le pire était à venir avec cette défaite honteuse.
De surcroît, certains joueurs (Mickaël Pietrus et Mickaël Gelabale) ont avoué s’être préparés à la légère, convaincus qu’ils allaient battre largement cette petite nation de basket ("On va leur en mettre trente" annonçait M. Pietrus). On peut leur accorder le fait qu’ils sont jeunes et manquent encore d’expérience. Quand on voit que Mickaël Pietrus critique le style de l’équipe en attaque en arguant que les attaquants ne sont pas mis dans les meilleures dispositions pour shooter. Hier, j’ai vu plusieurs attaques avec des tireurs vraiment démarqué et qui n’ont pas mis dedans pour autant.
Dans les propos de Mike Pietrus dans L’Equipe de mercredi, lorsqu’on l’interroge sur l’absence de Parker, on sent l’agacement. Je pense qu’il croyait, de par son statut de joueur NBA, porter l’équipe sur ses épaules. Raté, Mike. Ton jeu offensif est loin d’être l’égal de ta merveilleuse défense. Alors, fais ton mea culpa. Bien sûr, le Venezuela devrait passer à la trappe aujourd’hui. Mais en huitièmes, le parcours devrait s’arrêter là. Nous ne méritons pas d’aller plus loin. Ah ! si Parker...