jeudi 28 mars
  • Facebook
  • Twitter
Accueil > News > Equipe de France > EDF : La France impuissante face à la Grèce

EDF : La France impuissante face à la Grèce

samedi 11 août 2007, par Christophe Blandin

Après être venue à bout de la Serbie en prolongation hier lors de la 1ère journée du tournoi de Strasbourg, l’équipe de France s’est cette fois-ci inclinée sur le score de 55 à 74 dans un nouveau combat face à sa bête noire, la Grèce. Malgré le retour de Tony Parker, Claude Bergeaud et ses troupes n’ont pas su trouver les ressources nécessaires pour venir à bout du champion d’Europe en titre, les absences de Kirksay, Piétrus et Diaw se faisant particulièrement ressentir sur les postes 3 et 4.

La grande nouvelle de la soirée était bien entendu le retour sur le parquet de Tony Parker. Après son aller-retour de quelques jours vers les Etats-Unis, Parker tenait à jouer dès ce week-end à l’occasion du tournoi de Strasbourg. Côté grec, coach Yannakis avait choisi de proposer aux Tricolores sa grosse armada avec le retour sur la feuille de Dikoudis mais surtout de Papaloukas. Confronté à la blessure de Florent Piétrus (cuisse gauche), Claude Bergeaud optait pour le 5 suivant : Parker - Gomis - Diawara - Giffa - Weis. Gomis lançait les débats avec un tir extérieur mais la Grèce infligeait ensuite un 9-0 aux Bleus par l’intermédiaire de Diamantidis et Papadopoulous créant ainsi un premier écart (2-9). Diawara mettait alors fin à la série hellène mais les coéquipiers d’un TP hésitant ne parvenaient cependant pas à revenir à hauteur de leur bête noire. Comme à son habitude, Turiaf essayait d’apporter son impact dans la raquette mais le pivot grec Glyniadakis imposait sa taille "in the paint" dans les dernières minutes pour donner 10 pts d’avance aux siens à l’issue du 1er QT (13-23).

Incapables de trouver une solution face à la défense hermétique des Grecs, les joueurs de Claude Bergeaud ne scoraient au score que sur des lancers-francs. Seuls Morandais en contre-attaque et Weis inscrivaient chacun un panier dans le champ au cours de ce second QT. L’absence des créateurs que sont Diaw et Kirksay se faisait alors particulièrement ressentir. La Grèce appuyait à l’intérieur avec un Lazaros Papadopoulos dominant. Le nouveau pivot du Real Madrid inscrivait ainsi 9 pts au cours de cette 1ère mi-temps. Claude Bergeaud choissait alors de changer de stratégie défensive et passait en zone avec un peu plus de 3 minutes à jouer dans cette 1ère mi-temps. Cela permettait de freiner quelque peu l’attaque grecque. Mais les joueurs de Yannakis pouvaient rejoindre les vestiaires avec un matelas confortable de 13 pts (25-38). Le staff tricolore ne pouvait alors que constater les dégâts : 25 % de réussite et un 0 sur 7 à 3 pts.

Le début du 3ème QT voyait la traction arrière de la France, Parker - Gomis, provoquer la défense grecque et la faire ainsi commettre plusieurs fautes. Parker apportait ses qualités de percussion et ramenait les siens à 9 pts en servant un caviar à Fred Weis (34-43). Mais la Grèce répliquait immédiatement en infligeant un 9-0 à son hôte pour s’envoler à nouveau au score (34-52). Le meneur des Spurs stoppait la série en inscrivant un panier primé distance NBA, le premier panier à 3 pts de la soirée pour les Bleus. Puis sortait peu après avoir provoqué une nouvelle faute hellène. Maladroite aux lancers-francs, la France ne parvenait cependant pas à se rapprocher davantage des coéquipiers d’Antonis Fotsis. Un nouveau panier de ce dernier derrière la ligne des 6,25 m permettait aux Grecs de compter 14 pts d’avance après 30 minutes de jeu (41-55).

La dernière période n’y changeait rien, la défense grecque parvenant aisément à endiguer les tentatives françaises. Un tir majoré à 8 mètres de Diawara ramenait les Bleus à 9 longueurs (49-58) mais les espoirs des supporters présents dans le Rhénus étaient vite anéantis par 2 shoots primés réussis par Fotsis et Spanoulis. Le collectif grec déroulait tranquillement, fort de son expérience dans les différentes compétitions internationales. Diminuée par des absences majeures, avec un Tony Parker limité à 16 minutes de jeu, la France devait donc s’avérer logiquement vaincue. En espérant avoir sa revanche lors du prochain championnat d’Europe.