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Coupe de France : la JALT sort avec les honneurs

dimanche 8 février 2004, par patnba

Les Jaltais ne sont pas passés loin de l’exploit, samedi soir, au Mans, face à Rueil, en Coupe de France (60-70).

La salle Patrice-Fresnais était bien pleine, samedi soir, pour ce trente-deuxième de finale de la Coupe de France. Conduant et Moseley, deux éléments majeurs de l’équipe d’Olivier Garry à Rueil, étaient absents. Le premier s’était blessé à l’entraînement, l’autre à l’échauffement ! Les Parisiens tardèrent un peu à se mettre en route, ayant peut-être sous-estimé des Manceaux qui, pendant une mi-temps, firent mieux que se défendre puisqu’ils viraient en tête à chaque fin de quart- temps (17-16 et 29-28). Mouhamed N’Dour, impeccable sous les panneaux, et les deux Valléjo s’employaient à mettre un peu plus de doute dans la tête des pensionnaires de Pro B. Oumar Mar évitait de trop s’enflammer et la première parte de match des Sarthois fut irréprochable, même si Lénaïc Charles avait lui un peu plus de mal à trouver la mire à l’extérieur. La pause fut l’occasion pour Olivier Garry de remettre un peu d’ordre dans l’esprit de ses joueurs. "Il a fallu effectivement hausser le ton", confiait d’ailleurs l’ancien Manceau. Toujours est-il que le troisième quart-temps vit une accélération de Rueil qui mit beaucoup plus de pression défensive sous ses panneaux. Les deux frères Valléjo se retrouvèrent alors face à des murailles, N’Dour ne pouvait souffler et à ce petit jeu les pertes de balles ne pardonnent pas. Les Manceaux subirent alors un cruel 4-20 entre la 22’ et la 28’minutes. Face à une formation évoluant habituellement quatre niveaux au-dessus. Le troisième quart voyait les Parisiens prendre un sérieux avantage 42-53. Pourtant, les Manceaux n’abdiquèrent surtout pas et leur public put un instant se remettre à espérer à l’impossible exploit. D’autant que Berry, le meneur britannique de Rueil, se blessait et sortait. N’Dour fit parler la poudre à... l’extérieur, tandis que Charles retrouva lui aussi un peu d’adresse. A la 36’minute, les Jaltais étaient même revenus dans le sillage des pensionnaires de pro B (53-57) ! C’est alors que Bengaber, l’ancien joueur d’Ajaccio, fit parler la poudre. A lui seul, il dynamita les dernières velléités défensives jaltaises. Bal pouvait faire rentrer les jeunes, sa superbe équipe ne terminait qu’à dix longueurs d’une formation professionnelle.

Jalt Le Mans - Rueil : 60-70 (17-16, 29-28,42-53)

- Jalt Le Mans : Charles 10, Vanacker 8, Mar 9, Ph. Valléjo 7, F. Valléjo 10, N’Dour 16

- Rueil : Berry 8, Dubiez 12, Bengaber 15, Hannibal 16, Ristic 2, Raga 13, Shamsid 4.

(Source Ouest-France.)