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Quand le président de Dijon balance...

jeudi 31 janvier 2013

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Michel Renault

Interviewé par Le Bien Public aujourd’hui, le président de Dijon, Michel Renault, a dressé un premier bilan de la saison actuelle de sa formation.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le "prési" dijonnais s’est fait plaisir en se montrant très critique envers certains joueurs.

Extraits :

« Prénom fait des bons matches mais est encore un peu juste. Aboudou est tremblant car il n’a pas assez de temps de jeu. Il est l’ombre de son frère ( Jordan, qui évolue à Chalon). Mutuale est très juste et fait toujours la même chose. Campbell a aussi du mal à prendre le jeu à son compte. Pour moi, il ne prend pas assez de tirs dans les matches. Si on avait pu garder Bobby Dixon, on n’en serait pas là. Mais il était trop cher pour nous. »

« Si on avait eu Moss à Chalon, cela aurait pu être différent. Face à Jean-Baptiste Adolphe, il faut une brute, un joueur avec de la bouteille. Sur le match de Chalon, j’ai été un peu déçu par Jérémy Leloup qui a eu très peu de réussite. David Mélody est un peu en-dessous, mais je pense qu’il doit être un peu fatigué. J’ai trouvé que Paul Miller avait fait un bon match à Chalon, comme Owens qui a fait du bon et du mauvais. Miller progresse mais manque d’agressivité. Owens s’intègre bien, encore mieux depuis quelques semaines grâce à la venue à Dijon de son épouse. »

Les joueurs apprécieront...

Et à la question "Jean-Louis Borg sera-t-il toujours l’entraîneur de la JDA la saison prochaine ?", voici sa réponse :

« Pour le moment, on ne le sait toujours pas, mais pourquoi pas. Pour commencer à préparer l’équipe de la saison prochaine, il faut déjà que l’on connaisse l’identité du futur entraîneur. La plupart des joueurs sont en fin de contrat au mois de juin et des clubs peuvent facilement nous prendre un joueur, comme Ferdinand Prénom. On n’a pas encore discuté avec Jean-Louis Borg. Mais on sait qu’il souhaiterait pouvoir disposer d’une masse salariale supérieure. En tout cas, il nous faut un vrai shooteur à trois points. On n’a pas encore commencé à prospecter. C’est à l’entraîneur de décider. Je ne vais pas le faire, je ne suis pas comme Jean-Michel Aulas. »

Pas de quoi rassurer son entraîneur qui réalise pourtant du bon boulot par rapport aux moyens financiers mis à sa disposition...

Etant donné son expertise basket, Michel Renault pourrait peut-être songer à prendre la succession de Jean-Louis Borg...